L'art de connaître les hommes par la physionomie, Volume 5

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Departmentélafol, 1820
 

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Page 247 - Et nous verrons alors l'effet de ces menaces. Vous pouvez cependant faire munir ces places, Préparer un obstacle à mes nouveaux desseins, Disposer de bonne heure un secours de Romains; Et si Flaminius en est le capitaine, Nous pourrons lui trouver un lac de Trasimène.
Page 68 - ... n'a point de forme qui puisse être relative à aucune forme matérielle, on ne peut pas la juger par la figure du corps ou par la forme du visage ; un corps mal fait peut renfermer une fort belle âme, et l'on ne doit pas juger...
Page 212 - ... lorsque l'âme est agitée, la face humaine devient un tableau vivant, où les passions sont rendues avec autant de délicatesse que d'énergie , où chaque mouvement de l'âme est exprimé par un trait, chaque action par un caractère dont l'impression vive et prompte devance la volonté, nous décèle, et rend au dehors, par des signes pathétiques , les images de nos secrètes agitations.
Page 69 - Eu sera-t-il moins sage parce qu'il aura les yeux petits et la bouche grande? Il faut donc avouer que tout ce que nous ont dit les physionomistes est destitué de tout fondement, et que rien n'est plus chimérique que les inductions qu'ils ont voulu tirer de leurs prétendues observations métoposcopiques (i).
Page 68 - ... par ceux des yeux , du visage et du corps , et que la forme du nez , de la bouche et des autres traits , ne fait pas plus à la forme de l'âme , au naturel de la personne , que la grandeur ou la grosseur des membres ne fait à la pensée.
Page 228 - Ecce autem gemini a Tenedo tranquilla per alta (Horresco referens) immensis orbibus angues Incumbunt pelago, pariterque ad litora tendunt: Pectora quorum inter fluctus arrecta, jubaeque Sanguineae exsuperant undas; pars cetera pontum Pone legit, sinuatque immensa volumine terga.
Page 228 - Le cou dressé, levant une crête sanglante, De leur tête orgueilleuse ils dominent les eaux; Le reste au loin se traîne en immenses anneaux. Tous deux nagent de front, tous deux des mers profondes Sous leurs vastes élans font bouillonner les ondes. Ils abordent ensemble, ils s'élancent des mers ; Leurs yeux rouges de sang lancent d'affreux éclairs, Et les rapides dards de leur langue brûlante S'agitent en sifflant dans leur gueule béante.
Page 229 - D'abord vers ses deux fils en orbe se déploie, Dans un cercle écaillé saisit sa foible proie, L'enveloppe, l'étouffe, arrache de son flanc D'affreux lambeaux suivis de longs ruisseaux de sang. Leur père accourt : tous deux à son tour le saisissent, D'épouvantables nœuds tout entier l'investissent ; Deux fois par le milieu leurs plis l'ont embrassé, Deux fois autour du...
Page 133 - Pourquoi se plaint-il encore ? car qui est celui qui peut résister à sa volonté ? 20 Mais plutôt, ô homme ! qui es-tu, toi qui contestes contre Dieu ? La chose formée dira-t-elle à celui qui l'a formée : Pourquoi m'as-tu ainsi faite...

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