La dépouille mortelle, chose sacrée: à la redécouverte d'une catégorie juridique oubliée

Couverture
Harmattan, 2009 - 467 pages
Pendant longtemps, le droit ne s’est guère préoccupé de la mort et ne s’est pas soucié du cadavre, le laissant à l’expertise des médecins et au rituel des prêtres . Puis les progrès de la science et des technologies ont fait leur apparition . Il devient alors indispensable de se préoccuper du statut de la dépouille mortelle . Traditionnellement, la doctrine s’accorde pour dire qu’une fois séparé de la personne, le corps humain est une chose .La présente étude a pour objet de démontrer que la dépouille mortelle n’est cependant pas une chose banale soumise ordinairement au droit des biens et objet de propriété . Les qualifications habituelles évoquant les choses mobilières, certaines, de genre ou les choses dangereuses peuvent sans doute être utilisées mais s’avèrent insuffisantes car la dépouille est avant tout une chose sacrée . Cette notion sera appréhendée dans son sens le plus laïc, à savoir une chose digne de respect . Cette qualification, forgée par les Romains, qui semble aujourd’hui s’imposer permettra de rendre compte du régime de la dépouille mortelle, des devoirs envers elle et de justifier la mise en œuvre de rituels funéraires autour de ce corps devenu chose

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