Place des dérivés de la matrice amellaire dans la régénération parodontale

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2002 - 212 pages
Le traitement des maladies parodontales a progressé ces dernières décennies grâce à l'amélioration de nos connaissances sur les processus biologiques impliqués dans la reconstitution de l'organe de soutien de la dent. La régénération ad-integrum du système d'attache est un des objectifs principaux du traitement parodontal. Plusieurs modalités de traitements ont été proposées afin d'atteindre cet objectif. De nombreuses études répertorient ces différentes techniques, telles que les greffes et/où comblements, les régénérations tissulaires guidées, la régénération tissulaire induite. Le processus de cicatrisation du parodonte qui mène à la régénération de l'organe de soutien détruit par la maladie parodontale, demande la participation complexe de plusieurs types de cellules parodontales. Dans la RTG, c'est une barrière membranaire recouvrant la lésion osseuse qui permet la repopulation sélective de surfaces radiculaires par les cellules desmodontales. Récemment, grâce aux travaux de Hammarstrdöm en 1997, il a été démonté que les dérivés de la matrice amellaire (DMA), appliqués sur la surface radiculaire favorisent la formation d'une nouvelle attache. Les DMA modifient la prolifération et la migration des cellules du ligament parodontal et induisent la formation d'un néo-cément quasi identique au cément originel. De plus, leur utilisation semble plus simple que celle des membranes (mais la rigueur du protocole est la même). Les gains d'attache clinique et osseux sont similaires pour les deux techniques DMA et RTG, mais il existe une certaine hétérogénéité dans les résultats. Les facteurs d'échecs n'étant pas totalement élucidés, la régénération tissulaire induite par dérivés de la matrice amellaire nécessite de nouvelles investigations orientées vers ces points.[régénération parodontale et dérivés de la matrice amellaire.

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