Essais sur la noblesse de France: contenans une dissertation sur son origine & abaissement

Couverture
na, 1732 - 460 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 220 - Petit-fils de Valentine de Milan, il prit avec le titre de roi de France, celui de duc de Milan, & fe mit à la tête d'une puiiTante armé« pour aller fe rendre maître du duché : ( Voy.
Page 34 - Afin d'intereflèr des fens à les maintenir , ils donnèrent leurs Officiers , pour eux & leurs defcendans , une partie des biens Royaux qui fe trouvèrent dans les Provinces dont ils venoient de fe rendre maîtres , & permirent à ces Officiers de gratifier à même tître d'une portion de ces mêmes biens les foldats qui fervoient fous eux.
Page 337 - Les Germains étaient tous à peu près de même taille et habitude de corps, preuve que leur sang n'était point altéré par le mélange d'aucun sang étranger. Tous étaient d'une grande et vaste corpulence, la charnure blanche, les cheveux droits et blonds ou roux, les yeux verds et étincelans, le regard fier, terrible, la voix étonnante, le corps fait au froid et aux jeûnes » n. Boulainvilliers avance plusieurs raisons pour expliquer la perte de ce qu'il appelle « le génie tout martial...
Page 132 - Marchands ne fufTent pillez ; plus de ponts ni de paflages où l'on ne payât des droits arbitraires de la part des Châtelains , qui rançonnoient les indéfendus. Les veuves &: les orphelins ctoient toujours dépouillez de leurs biens.
Page 313 - Peuples, & qu'il ya voit les grands & les petits Sueves. Les grands tenoient tout ce qui eft entre l'Océan , la rivière deTrave, fur laquelle eft la ville de Lubec, l'Elbe, le Danube & la Viftule; ils avoient pris leur nom de la rivière de Suevut qui paflbit au milieu de leur pays; elle s'apelle maintenant l'Oder.
Page 39 - Sujets de l'Etat en général, si ce n'est dans la relation que leurs Maîtres, qui en étoient Membres, avoient avec le Corps entier de la Nation; et par conséquent ils n'étoient pas Sujets du Roi, qui n'avoit d'autorité que dans l'Etat. Cette vérité est si certaine que, dans l'usage de la Monarchie, le Tiers Etat n'a commencé de faire Corps, que lorsqu'après avoir été afranchi par les Seigneurs, il est entré sous la protection des Rois, et a prétendu se faire leur Sujet immédiat. Entreprise,...
Page 154 - L'ufage étoit , dans le befoin de l'Etat j que le Prince convoquât fes Barons (177) pour les faire confentir à la levée des deniers néceflaires. Ils fe cotifoient entr'eux pour le payement , & ils impofoient enfuite à leurs hommes une taille arbitraire, qui leur étoit payée , fauf à eux de faire porter au trefor la fomme de leur cotifation. Ce droit étoit fi précis , que lorfqu'on ya dérogé , les Seigneurs ont exigé & les Rois ont accordé des Chartres d'indemnité } témoin celle de...
Page 21 - L'engagement que les inférieurs prenoient en cette occafion étoit d'aider 3 de fervir , de mourir avec leurs Seigneurs dans les périls: celui des NOBLES étoit de défendre leurs Sujets & leurs Coutumes , &: de les exempter de toute autre fervitude que de la leur. ès la Conquête la jeuneffe demeu* meure armée.
Page 105 - ... & des frais de fabrication , il n'y prenoit aucun profit , leur donnant d'ailleurs un cours proportionné à la véritable valeur des métaux parfaits , reconnue de tous les peuples de l'Europe.
Page 320 - Juftice des coupables, & personne qu'eux n'avoic droit de condamner à mort , ni de mettre aux fers ni de faire fuftiger, & quand ils le faifoient , fouvent par vengeance , auffi trompeurs que ceux dont l'Hiftoire de toute Nation parle , ils afïuroient ne le faire que par ordre infpiré des Dieux,donc ils difoient que les chevaux étoient les confidens , formant des prédictions fur leurs henniflemens.

Informations bibliographiques