Masques et bouffons (comédie italienne): texte et dessins, Volume 1Michel Lévy frères, 1860 |
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Fréquemment cités
Page 75 - Marmontel, est un mélange d'ignorance, de naïveté, d'esprit, de bêtise et de grâce ; c'est une espèce d'homme débauché, un grand enfant qui a des lueurs de raison et d'intelligence, et dont toutes les méprises ou les maladresses ont quelque chose de piquant. Le vrai modèle de son jeu est la souplesse, l'agilité, la gentillesse d'un jeune chat, avec une écorce de grossièreté qui rend son action plus plaisante ; son rôle est celui d'un valet patient, fidèle, crédule, gourmand, toujours...
Page 75 - Son caractère est un mélange d'ignorance , de naïveté, d'esprit, de bêtise, et de grâce : c'est une espèce d'homme ébauché , un grand enfant , qui a des lueurs de raison et d'intelligence, et dont toutes les méprises ou les maladresses ont quelque chose de piquant. Le vrai modèle de son jeu est la souplesse, l'agilité, la gentillesse d'un jeune...
Page 169 - Ah ! Camargo que vous êtes brillante ! Mais que Sallé , grands dieux ! est ravissante ! Que vos pas sont légers , et que les siens sont doux ! Elle est inimitable , et vous êtes nouvelle : Les Nymphes sautent comme vous , Et les Grâces dansent comme elle.
Page 41 - Le geste et l'inflexion de la voix se marient toujours avec le propos au théâtre; les acteurs vont et viennent, dialoguent et agissent comme chez eux. Cette action est tout autrement naturelle, a un tout autre air de vérité, que de voir, comme aux Français, quatre ou cinq acteurs rangés à la file sur une ligne, comme un bas-relief, au devant du théâtre, débitant leur dialogue, chacun à leur tour.
Page 39 - qui ne puisse apprendre par cœur et réciter sur le théâtre > ce qu'il aura appris; mais il faut tout autre chose pour » le comédien italien. Qui dit bon comédien italien, dit un » homme qui a du fond, qui joue plus d'imagination que » de mémoire; qui compose en jouant tout ce qu'il dit...
Page 100 - Cela est si beau, si beau, qu'on n'ose pas le regarder, cela fait peur à un pauvre homme comme moi. Que vous êtes riches, vous autres Princes! et moi qu'est-ce que je suis en comparaison de cela? mais n'est-ce pas encore une autre impertinence que je fais, de raisonner avec vous comme avec ma pareille? Hortense rit".
Page 247 - AILLASSE, viens ici, mon ami, tu m'as dit que tu venais de voyager ?... PAILLASSE. Oui, monsieur Cassandre, je sors de voyager dans la marmite,.. CASSANDRE. Tu as voyagé dans la marmite ? tu veux dire dans l'Amérique, Paillasse ?... PAILLASSE. Oui, Monsieur, dans l'Amérique... dans la suie... CASSANDRE.
Page 40 - La figure, la mémoire, la voix, le sentiment même ne suffisent donc pas au comédien qui veut jouer à l'impromptu, il ne peut exceller s'il n'a une imagination vive et fertile, une grande facilité de s'exprimer, s'il ne possède toutes les délicatesses de la langue, et s'il n'a acquis toutes les connaissances nécessaires aux différentes situations où son rôle le place.
Page 24 - Un de ceux qui parait avoir été employé le plus constamment, a été l'usage des masques scéniques. Une infinité de bas-reliefs antiques, de pierres gravées, ne nous permettent point d'en douter. Ces masques de théâtre étaient une espèce de grand casque qui couvrait toute la tête de l'acteur, et qui, outre les traits d;u visage, représentait encore la barbe, les cheveux, les oreilles, et jusqu'aux ornements que les femmes pouvaient employer dans leurs coiffures. On appelait ces masques...