Petite bibliotheque des théatres: Les fêtes de l'Amour et de Bacchus

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Au bureau [de la Petite bibliotheque des théatres], 1785
 

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Fréquemment cités

Page 4 - Pourquoi tant murmurer? Nymphe , ta plainte est vaine Tu ne peux voir sans moi le héros que tu sers. Si son éloignement te coûte tant de peine , II récompense assez les douceurs que tu perds.
Page 7 - Pour tire un peu , l'on n'en est pas moins sage. Ah ! quel dommage De fuir ce rivage ! Ah ! quel dommage De perdre un beau jour ! Nous allons voir les plaisirs de retour ; Ne manquons pas d'en faire un doux usage : Pour rire un peu Ton n'en est pas moins sage.
Page 27 - Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante. De même ces vers de Médée : Mon frère et mes deux fils ont été les victimes De mon implacable fureur ; J'ai rempli l'univers d'horreur : Mais le cruel Amour a fait seul tous mes crimes. Et je ne vois aucun genre de poésie dont la noblesse, la majesté, l'élévation, la gravité même se refusât à ce mélange harmonieux. Le coloris du style est une suite du coloris...
Page 11 - Je te l'avois bien dit , je partirai trop tard : Je vais la voir aimer un époux qui l'adore ; Je verrai dans leurs yeux un tendre empressement. Que je vais payer chèrement Le plaisir de la voir encore ! SCENE II.
Page 72 - Vous n'êtes pas encor délivrés de ma rage: Je n'ai point préparé la pompe de ces lieux Pour servir au bonheur d'un amour qui m'outrage; Je veux que les Enfers détruisent mon ouvrage, C'est ainsi qu'en partant je vous fais mes adieux. Dans...
Page 69 - THÉsÉE) prenant le vase d'une main, et tirant son épée de l'autre. Je jure sur ce fer qui m'a comblé de gloire , Que je vous servirai contre vos ennemis , Et que vous n'aurez pas de sujet plus soumis.
Page 27 - Espérez de former de plus aimables nœuds. Une cruelle expérience Vous apprend que l'amour est un mal dangereux ; Mais l'ennuyeuse indifférence Ne rend pat un cœur plus heureux.
Page 37 - Inventons quelque peine affreuse et sans égale; Préparons avec soin nos plus funestes coups. Ah ! si l'ingrat que j'aime échappe à mon courroux , Au moins n'épargnons pas mon heureuse rivale. Dépit mortel, transport jaloux, Je m'abandonne à vous.
Page 39 - J'aime mon fils, je l'ai fait Roi, Pour prolonger foa fort je mourrais fans effroi , Si je pouvois offrir des jours dignes d'envie. Je n'ai plus qu'un refte de vie : Ce n'eft rien pour Admete , & c'eft beaucoup pour moi.
Page xiv - Admètej je touche à mon heure suprême. Voyez ce que j'ai fait pour un époux que j'aime. Pour vous sauver le jour, je me livre à la mort, Et ma seule tendresse a voulu cet effort. Je pouvais, jeune encore et veuve couronnée, Aspirer aux liens d'un nouvel hyménée ; Mais je n'ai pas voulu survivre à vos destins Pour nourrir dans le deuil des enfants orphelins. Ma vie est par mon choix éteinte à son aurore...

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