Les principes de la connaissance humaine

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A. Colin, 1920 - 107 pages
 

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Fréquemment cités

Page 9 - ... distance entre elles. Car si les bêtes ont quelques idées et ne sont pas de pures machines, comme quelques-uns le prétendent, nous ne saurions nier qu'elles n'aient de la raison dans un certain degré. Et pour moi, il me paraît aussi évident...
Page 11 - ... et qui ne se présentent pas si aisément que nous sommes portés à nous le figurer. Prenons, par exemple, l'idée -générale d'un triangle; quoiqu'elle ne soit pas la plus abstraite, la plus étendue et la plus malaisée à former, il est certain qu'il faut quelque peine et quelque adresse pour se la représenter; car il ne doit être ni obliquangle, ni rectangle, ni équilatéral, ni isoscèle, ni scalène, mais tout cela à la fois et nul de ces triangles en particulier.
Page 107 - Comme l'objet capital et le dessein de mes travaux a été de la favoriser, je les tiendrai pour entièrement inefficaces et vains, si je ne peux, par ce que j'ai dit, inspirer à mes lecteurs un pieux sentiment de la Présence de Dieu, et, en montrant, comme je l'ai fait, la fausseté et la vanité des spéculations stériles qui sont la principale occupation des savants, les disposer mieux à révérer et embrasser les vérités salutaires de l'Évangile, que la plus haute perfection de la nature...
Page 1 - DE L'AUTEUR L'écrit que je publie m'a paru, après une longue et scrupuleuse recherche, porter les caractères de l'évidence et ne devoir pas être inutile, surtout aux personnes entachées de scepticisme, ou qui ont besoin d'une démonstration de l'existence et de l'immatérialité de Dieu ou de l'immortalité naturelle de l'âme.
Page 31 - ... une opinion très précaire. C'est supposer, sans la moindre raison, que Dieu a créé des êtres innombrables qui sont entièrement inutiles et ne servent à aucune sorte de dessein. 20. En résumé, s'il y avait des corps externes, il est impossible qu'ils vinssent jamais à notre connaissance ; et, s'il n'y en avait pas, nous pourrions avoir exactement les mêmes raisons que nous avons maintenant de penser qu'il y en a. Supposez — ce dont personne ne contestera la possibilité — qu'une...
Page viii - Goudron guérit tout. En elle agissent les principes les plus forts et les meilleurs que la Providence nous ait donnés dans la nature. Suivent, tirées en grande partie des anciens, des considérations sur la nature...
Page 19 - ... transmettre, qu'il est presque permis de se demander si le langage a plus contribué à l'avancement des sciences qu'à leur retardement. Puisque l'entendement est sujet à ce point à se laisser tromper par les mots, je suis décidé à en faire dans mes recherches le moindre usage qu'il me sera...
Page 13 - ... dans la relation de l'universel aux objets particuliers qu'il signifie et représente. C'est en vertu de cette relation que les choses, les noms et les notions, qui sont particuliers en leur nature propre, deviennent universels.
Page 12 - ... aisément ses pensées et étendre ses propres connaissances, deux choses auxquelles il est naturellement fort enclin. Mais avec tout cela, l'on a raison de regarder...
Page 22 - DES PRINCIPES1 1 . Il est visible à quiconque porte sa vue sur les objets de la connaissance humaine, qu'ils sont ou des idées actuellement imprimées sur les sens, ou des idées perçues quand l'attention s'applique aux passions et aux opérations de l'esprit, ou enfin des idées formées à l'aide de la mémoire et de l'imagination, en composant, ou divisant, ou ne faisant simplement que représenter celles qui ont été perçues originairement suivant les manières qu'on vient de dire. Par la...

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