Marceau

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Page 77 - Je sais, dit-il avec force et en prenant tous les avantages de sa haute stature, que ce sont les soldats qui remportent les victoires ; mais il faut aussi qu'ils soient conduits par les généraux, qui sont les premiers soldats de l'armée, et qui sont chargés de maintenir l'ordre et la discipline, sans quoi il n'ya pas d'armée. Je n'accepte cette couronne que pour l'offrir à mes camarades et l'attacher à leur drapeau.
Page 152 - Il n'a fait que traverser la ville de Laval. On m'annonce qu'il se porte sur Château-Gontier et qu'il doit y coucher cette nuit. On dit aussi qu'il a dessein d'aller à Ancenis pour tenter encore une fois le passage de la Loire. En tout cas, mon cher camarade, il est à propos de donner promptement l'ordre à Boucret de marcher sur la rive gauche de la Loire, de manière à suivre les mouvemens de l'ennemi et s'opposer à ses projets, soit sur Saumur, Angers, Ancenis et même Nantes.
Page 153 - ... commandée par Kleber se trouvait encore éloignée de moi ; elle fit ce jour là dix lieues. En apprenant le combat , elle oublia ses fatigues , et , redoublant sa marche , elle arriva une heure avant le jour. » La colonne de Tilly , qui n'avait cessé de se battre avec une opiniâtreté égale à celle des Vendéens , se trouvait trèsfatiguée; j'en fis relever les postes par la première division. Le jour commençait à peine à poindre , que l'avant-garde de cette division me fit demander...
Page 102 - Brief, brave, and glorious was his young career, — His mourners were two hosts, his friends and foes ; And fitly may the stranger lingering here Pray for his gallant spirit's bright repose ; For he was Freedom's champion, one of those, The few in number, who had not o'erstept The charter to chastise which she bestows On such as wield her weapons ; he had kept The whiteness of his soul, and thus men o'er him wept LVIII.
Page 64 - Ils voulurent en être. Il n'y eut plus moyen de tenir les gardes françaises; tous prirent parti pour le peuple. Ils allèrent trouver les commandants nommés par la Ville et les obligèrent de leur donner cinq canons. Deux colonnes se formèrent, l'une d'ouvriers et de bourgeois, l'autre de gardes françaises.
Page 8 - Westermann , frémissant de rage , tombe à coups de sabre sur ceux qui paraissent indécis ; mais la poition redoutable des Vendéens ne permet plus d'avancer. Sur les neuf heures du soir , Marceau fait halte , sans cesser son feu , pour prendre position. Son intention était de cerner la ville , pour qu'aucun ennemi ne pût lui échapper. Westermann , à son exemple , fait aussi arrêter sa troupe , dont les rangs sont éclaircis. Marceau lui envoie du canon pour empêcher les royalistes d'avancer...
Page 159 - Les cris de vive la république! étaient un sûr garant de ce qu'on devait attendre d'eux. 11 m'est bien doux de pouvoir rendre justice à mes braves camarades. » On peut regarder cette bataille comme la plus mémorable et la plus sanglante qui ait eu lieu depuis le commencement de la guerre de la Vendée. Le nombre des républicains (i) M.
Page 8 - Nous tenons donc entin l'ennemi, c'est ici qu'il faut l'exterminer ou mourir glorieusement. » Son frère aussitôt le suit, on bat la charge; en un instant le pont, les retranchements sont forcés et les royalistes en fuite; plusieurs sont atteints et taillés en pièces à l'entrée de la ville. Une batterie masquée arrête bientôt les patriotes, mais l'intrépide bravoure des grenadiers d'Armagnac impose à quelques lâches qui cherchaient à prendre la fuite; Westermann est inébranlable.
Page 65 - Messieurs, dit-il, j'ai juré de ne rendre qu'un cadavre aux ennemis de mon pays. Survivez à votre honte, si vous le pouvez; quant à moi, fidèle à mes serments, voici mon dernier mot : Je meurs libre. Je lègue mon sang en opŒUVR.
Page 106 - Je suis né avec la révolution française. Dès que mes yeux se sont ouverts, j'ai vu flotter son drapeau, tour à tour sombre et glorieux. J'ai appris à lire dans ses chansons : ses fêtes ont été celles de mon enfance. A dix ans, je savais les noms de ses héros. J'entends encore au Champ-de-Mars et sur la place Vendôme les éloges funèbres de Marceau, de Hoche, de Kléber, de Desaix. J'assiste aux revues du premier consul. Je vois ce grand visage pâle et mélancolique, si différent de...

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