Revue africaine, Volume 3

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Fréquemment cités

Page 44 - Après s'être saisi du château Impérial que les Espagnols abandonnèrent parce qu'ils ne se pouvaient pas bien défendre, il assiégea le château de la mer où il n'y avait que quarante soldats, et, après l'avoir battu cinq jours durant, l'emporta d'assaut. » Ensuite, il mit le siège devant le grand château ouïe commandant Don Alfonse Peralte s'était enfermé avec le reste des troupes et l'ayant battu vingt-deux jours, comme ils ne pouvaient plus résister, le gouverneur, pour sauver les...
Page 195 - A quelques jours de là, le fils du bey accompagné de ses serviteurs, vint de ce côté pour se livrer au plaisir de la chasse, et ne voulut point passer outre sans rendre visite au saint personnage. Celui-ci, qui l'avait aperçu de loin, s'était aussitôt retiré dans son bordj (maison de campagne), et il ne consentit à sortir que quand les serviteurs l'eurent complètement rassuré sur les bonnes intentions de l'illustre visiteur. L'accueil...
Page 266 - En même temps, le bache-agha lui demandait l'autorisation de poursuivre sa victoire jusque sous les murs de Tunis, qui, ajoutait-il, après l'échec que venaient d'éprouver ses armées , ne pouvait manquer de tomber sous leurs coups. Le Dey, qu'une pareille conquête flattait audelà de toute espérance, partagea l'enthousiasme de son lieutenant, et, pour lui prouver, ainsi qu'au bey, toute sa reconnaissance, il lui envoya en cadeau des chevaux de prix et autres présents considérables.
Page 257 - Plus tard, parvenu à se faire des partisans chez les Beni-Ouelban, il leva l'étendard de la révolte. Son parti se grossit bientôt d'une foule considérable, et les montagnards, séduits par son âpre éloquence et les brillantes promesses dont il berçait leur cupidité, accoururent, comme une nuée de sauterelles, se ranger sous ses drapeaux. Il s'annonçait d'ailleurs à eux comme un libérateur, envoyé du ciel pour chasser les Turcs de la Régence et rétablir le régne des anciens maîtres...
Page 208 - Kabiles, gens naïfs, recourant au merveilleux pour tous les faits qu'ils ne peuvent s'expliquer. Après ses exercices équestres, le cherif présidait à la prière publique, entouré de tous ses adhérents, lorsque, dans un de ces silences solennels qui séparent les diverses parties de l'oraison musulmane, une voix sortie de dessous terre, prononça lentement ces paroles : « Le moment est venu ! Dieu va vous livrer les oppresseurs du pays.
Page 115 - ... silence un tel acte de vassalité. Administration de la province. La province de Constantine, telle que la possédait Hadj Ahmed, lorsqu'elle est tombée en notre pouvoir, était limitée : au nord, par la Méditerranée; au sud, par les déserts inhabitables que l'on rencontre après le Sahara ; à l'est, par la frontière de Tunis, depuis l'Oued Souf, passant par Tébessa et à l'ouest du Kef, jusqu'à Tabarque ; à l'ouest, par la chaîne des Biban, jusqu'aux villages des...
Page 194 - Aly en eut fantaisie et les fil demander au propriétaire. Celui-ci refusa de les céder à quelque prix que ce fût. Une seconde et une troisième démarche n'eurent pas plus de succès. Grande fut alors la colère du jeune homme qui, s'en allant trouver son père, ne cessa de le tourmenter, jusqu'à ce qu'il eût obtenu de sa coupable condescendance l'ordre de faire prendre et mettre à mort le récalcitrant. Pour échapper à cette...
Page 194 - ... d'ailleurs que lui vint sa disgrâce. Ingliz Bey avait un fils nommé Ali, que les désordres de sa vie privée avaient rendu odieux à toute la population. Comptant sur la tendresse aveugle de son père et sûr de l'impunité, il n'était pas de méfait dont il ne se rendît coupable. Nous n'en citerons qu'un exemple, qui montrera, en même temps, combien est grande l'autorité qu'exerçaient les marabouts sur leurs coreligionnaires. Nous le prenons dans le livre de Si Mohammed-el-Babouri. Un...
Page 261 - Pacha, essayait à peine de reconstituer un pouvoir ébranlé jusque dans ses fondements par les secousses révolutionnaires dont la capitale était sans cesse le théâtre. Les soins de la politique extérieure et les embarras que lui suscitaient les Anglais ne le préoccupaient pas moins, lorsqu'il reçut le fatal message des habitants de Constantine. Ce sanglant échec essuyé par ses troupes le mit dans une telle fureur, que tout d'abord il voulut lui-même marcher en personne contre le rebelle....
Page 47 - Un des santons parvint jusqu'à la plateforme du fort, où il fut entouré et percé de coups ; les six autres, tués sur le parapet même, roulèrent au pied des échelles. Mais leur bravoure téméraire avait entraîné une nuée d'assaillants: l'escalade réussit enfin, et les Espagnols furent massacrés jusqu'au dernier. Afin de perpétuer le souvenir du dévouement et de l'abnégation des sept marabouts, Salah Raïs leur...

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