Petite bibliotheque des théatres: La magie de l'amour

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Au bureau [de la Petite bibliotheque des théatres], 1785
 

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Page 35 - Il s'est avisé d'expirer subitement hier au soir. ARAMINTE. Vous me désolez... Voilà mon roi , deux fiches. LE MARQUIS. Cela dérange beaucoup le souper qu'il devait nous donner. LISIDOR.
Page 38 - Ah ! parbleu ! vous ne me connoissez guere. Prenez garde que Lucile est toute charmante, un vrai bijou; oui, c'est précisément ce qu'il me faut : point d'esprit, peu de figure ; cela ne marquera point trop dans le monde, et ses soixante mille livres de rente... Ah ! ma chere Ismene, quelle petite maison brillante! que de chevaux, de chiens, de valets!
Page 1 - ... prêt à me parodier les airs qu'il } me prend fantaisie de chanter.... A propos, on me ' conseille de vendre ma terre en Champagne; vous la connoissez, nous en raisonnerons; je placerai cet argent sur ma tête et sur celle de ma fille; cela m'arrangera, ainsi que le marquis, dont l'unique désir est d'augmenter son revenu. L13IDOH. Ainsi , malgré l'espoir que vous m'avez permis ; il est décidé que le marquis....
Page i - Par ce que je viens d'apprendre d'Aramintc, il ne m'est pas difficile de soupçonner quel peut être à ses yeux le mérite de mon nouveau rival. LISETTE. Votre rival? fi donc! il faudroit, pour qu'il le fût, qu'il eût au moins l'espoir de plaire ; mais ne le craignez...
Page 42 - Soyez heureux, Lisidor. Vous, mes bonnes amies , obligez-moi de ne parler jamais de cette aventure. Vous, baron, après le souper, je vous demande un moment de conversation. Vous verrez que mes vues peuvent sympathiser avec les vôtres, et que, tout aveuglé que vous croyez mon cœur par le tourbillon du monde, il peut encore être éclairé par les conseils d'un homme estimable.
Page 8 - C'est à la main de Lucile que j'aspire : elle a été élevée en province ; elle est jeune, assez naïve: il lui en coûtera moins pour se faire à ma façon de penser ; car je vous déclare que j'ai dessein de vivre dans mes terres. ARAMINTE. Voilà une résolution bien sévere.
Page 5 - ... reviendront que sur le soir. DORANTE. Ces dames ne sont point ici? En ce cas permettez-moi de profiter de la circonstance: trouvez bon que j'aille me reposer. L'envie de leur faire ma cour m'auroit donné des forces ; mais je me trouve si fatigué... LE BARON. Bon! à votre âge, j'aurois fait cent cabrioles après la plus grande course. DORANTE. Je voudrois pouvoir vous ressembler ; mais je sens que quelques heures de repos me sont absolument nécessaires. LE BARON.
Page 38 - Oui, madame; vous devez agir ici de sangfroid, et vous posséder: c'est moi qui vous le conseille, qui suis vif, comme vous venez de le voir. LA COMTESSE. Ah! oui, fort à propos. Et moi, je vous signifie que je veux être en colère dans vingt ans. LE BARON. L'éclat que vous feriez seroit plus dangereux que l'affaire même. Dorante n'est point instruit de ce qui s'est passé; le moyen de le lui cacher c'est de laisser les choses au même état.
Page iv - T'en es las? Eh bian! prends l'occasion aux cheveux; demeure avec moi. Je sis jardinier dans ce châtiau. Ce monsieur le baron est une forteune pour tous les ouvriers. Il plante, pis déplante; il arrache , il défriche , il élève , il abat ; en un mot, bian ou mal, il fait toujours travailler. L'argent roule. (touchant son gousset.) Vois-tu comme ça sonne.
Page 37 - Savez- vous bien , Baron , qu'il ya une heure que vous ne savez ce que vous dites? Que voulezvous dire de mon âge , que je serois sa mere ? Je vous trouve original de croire qu'il faut être fou pour m'aimer ! et qui vous dit qu'il m'aime?

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