Poètes et romanciersHachette, 1888 - 369 pages |
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Fréquemment cités
Page 24 - Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs.
Page 31 - II sourit en songeant que ce fragile verre Portera sa pensée et son nom jusqu'au port. Que d'une île inconnue il agrandit la terre, Qu'il marque un nouvel astre et le confie au sort, Que Dieu peut bien...
Page 291 - La société ne fait-elle pas de l'homme, suivant les milieux où son action se déploie, autant d'hommes différents qu'il ya de variétés en zoologie?
Page 24 - Sur mon cœur déchiré viens poser ta main pure, Ne me laisse jamais seul avec la Nature ; Car je la connais trop pour n'en pas avoir peur.
Page 79 - L'art n'a que faire des lisières, des menottes, des bâillons; il vous dit : Va! et vous lâche dans ce grand jardin de poésie, où il n'ya pas de fruit défendu.
Page 28 - Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté, Le juste opposera le dédain à l'absence, Et ne répondra plus que par un froid silence Au silence éternel de la Divinité.
Page 16 - Et j'ai dit dans mon cœur: Que vouloir à présent? Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant, Ma main laisse l'effroi sur la main qu'elle touche, L'orage est dans ma voix, l'éclair est sur ma bouche; Aussi, loin de m'aimer, voilà qu'ils tremblent tous, Et quand j'ouvre les bras, on tombe à mes genoux. O Seigneur! j'ai vécu puissant et solitaire. Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre.
Page 292 - Quand Buffon peignait le lion, il achevait la lionne en quelques phrases ; tandis que dans la Société la femme ne se trouve pas toujours être la femelle du mâle. Il peut y avoir deux êtres parfaitement dissemblables dans un ménage. La femme d'un marchand est quelquefois digne d'être celle d'un prince, et souvent celle d'un prince ne vaut pas celle d'un artiste.
Page 173 - Il se plaint qu'elle échappe et glisse de sa main. Celui qu'un vrai démon presse, enflamme, domine, Ignore un tel supplice : il pense, il imagine ; Un langage imprévu, dans son âme produit, Naît avec sa pensée, et l'embrasse et la suit...
Page 29 - Jugez-nous. — La voilà sur mes pieds endormie! Trois fois elle a vendu mes secrets et ma vie, Et trois fois a versé des pleurs fallacieux Qui n'ont pu me cacher la rage de ses yeux, Honteuse qu'elle était plus encor qu'étonnée De se voir découverte ensemble et pardonnée, Car la bonté de l'homme est forte, et sa douceur Écrase, en l'absolvant, l'être faible et menteur.