Œuvres complètes de Voltaire: Théâtre. 1877Garnier frères, 1877 |
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ACTE affreux Agathocle ALEXIS Allez âme amour Argide ASTÉRIE ASTOLPHE ATRÉE AZÉMON barbare BARON BRUTUS Calderon CASCA CASSIUS César cher CHEVALIER Chonchon ciel CIMBER Cinna CINTIA Cirthe Cochonnière cœur comte de Boursoufle Corneille crains crime cruel CYDONIEN d'Argental d'Irène DAPHNIS Datame DÉCIUS DICTIME Dieu dieux DON PEDRE Écoutez époux ÉROPE êtes femme fille fils de Maurice frère gloire GLYCÈRE GRÉGOIRE Guesclin HÉRACLIUS HIPPODAMIE homme IDAS IRÈNE j'ai jour Jules César Léonide LÉONORE Libia LISIPPO LUCIUS MADAME BARBE main Mairet maître malheureux MARAUDIN MASSINISSE MÉGARE MENDOSE MÉRIONE meure Mme Barbe monsieur le comte mort mourir Note de Voltaire pardon parle PASQUIN père peuple PHÆDIME PHOCAS pièce pleurs POLÉMON Polycrate PORCIA PRESTINE PRÊTRESSE rien rois Romains Rome sais sang SCÈNE Scipion seigneur sénat seul Shakespeare soldats Sophonisbe sort Syphax temple TEUCER théâtre THÉRÈSE THYESTE tragédie TRANSTAMARE tremble trône tyran venger veux vois voix YDACE YDASAN yeux ZOÉ
Fréquemment cités
Page 167 - Sitôt que d'Apollon un génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré, En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux ; La mort seule ici-bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom...
Page 31 - Un des grands défauts de notre nation, c'est de ramener tout à elle, jusqu'à nommer étrangers, dans leur propre pays, ceux qui n'ont pas bien, ou son air, ou ses manières. De là vient qu'on nous reproche justement de ne savoir estimer les choses que par le rapport qu'elles ont avec nous, dont Corneille a fait une injuste et fâcheuse expérience, dans sa SOPHONISBE.
Page 240 - Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 241 - C'est aux rois, c'est aux grands, c'est aux esprits bien faits, A voir la vertu pleine en ses moindres effets; C'est d'eux seuls qu'on reçoit la véritable gloire ; Eux seuls des vrais héros assurent la mémoire.
Page 323 - Non, non, je te défends, Céphise, de me suivre. Je confie à tes soins mon unique trésor : Si tu vivais pour moi, vis pour le fils d'Hector. De l'espoir des Troyens seule dépositaire, Song-e à combien de Rois tu deviens nécessaire. Veille auprès de Pyrrhus ; fais-lui garder sa foi : S'il le faut, je consens qu'on lui parle de moi.
Page 320 - Aux yeux de Paris enchanté, Reçois en ce jour un hommage Que confirmera d'âge en âge La sévère postérité. Non , tu n'as pas besoin d'atteindre au noir rivage Pour jouir des honneurs de l'immortalité ! Voltaire, reçois la couronne Que l'on vient de te présenter : 11 est beau de la mériter, Quand c'est la France qui la donne ! On a crié bis!
Page 320 - Non, tu n'as pas besoin d'atteindre au noir rivage, Pour jouir des honneurs de l'immortalité, Voltaire, reçois la couronne Que l'on vient de te présenter ; II est beau de la mériter, Quand c'est la France qui la donne ! « On a crié bis, et l'actrice a recommencé.
Page 320 - J'ai vu le moment où la partie du parterre qui se trouve sous les loges allait se mettre à genoux, désespérant de le voir d'une autre manière. Toute la salle était obscurcie par la poussière qu'excitait le flux et le reflux de la multitude agitée. Ce transport, cette espèce de délire universel a duré plus de vingt minutes, et ce n'est pas sans peine que les Comédiens ont pu parvenir enfin à commencer la pièce.
Page 221 - Putatis autem nos occultare quod colimus, si delubra et aras non habemus? Quod enim simulacrum deo fingam, cum, si recte existimes, sit dei homo ipse simulacrum ? Templum quod ei extruam, cum totus hic mundus eius opere fabricatus eum capere non possit?
Page 509 - Les Vandales , les Goths , dans leurs écrits bizarres , Dédaignèrent le goût des Grecs et des Romains : Nos aïeux ont marché dans ces nouveaux chemins ; Nos aïeux étaient des barbares. L'abus règne , l'art tombe , et la raison s'enfuit ; Qui veut écrire avec décence, Avec art , avec goût , n'en recueille aucun fruit ; II vit dans le mépris et meurt dans l'indigence.