Journal des sçavans, Volume 51

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Éditions Klincksieck, 1712
 

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Page 215 - Ho ! ho ! il t'en faut donner, de ces princes, ou plutôt de ces monstres affamés de carnage ! Celui-ci est plus doux. Je crois qu'il aimera la paix, et qu'il saura faire la guerre. On voit en lui les commencements d'un grand prince, comme on remarque dans un bouton de rose naissante ce qui promet une belle fleur.
Page 60 - L'opinion commune des gens de Lettres donne à Mr. de Spanheim plus de bon fens & de folidité que ' de pénétration d'efprit, plus de pureté que de finefle de ftile.
Page 350 - ... par des injures réciproques , puis les Champions en venoicnt aux mains au fön des trompettes: après qu'ils s'étoient donnés le nombre de coups marqués dans le...
Page 296 - Sa naif» fance étoit illuftre ; mais ce fut » fon mérite qui l'éleva au-deflus » des autres , & l'on peut dire de » lui que fa grandeur fut l'ou
Page 304 - Po„ litique, reflbrts d'habileté : vains noms ,, dont nôtre orgueil s'étourdit, il ne faut ,, qu'un inftant , que l'oubli d'une feule „ circonftance , pour déranger les plus „ juftes mefures. Nôtre propre cœur nous „ trahit, il ne nous eft pas plusconnuquc „ celui des autres. La mort que nousbta„ vions dans l'éloignement, le prefentc, „ & nous terraffe à fon afpect.
Page 351 - Après quelques oraifons prononcées fur le patient , on lui lioit la main droite avec le pied gauche, & la main gauche avec le pied droit, & dans cet état on le jettoit à l'eau ; s'il furnageoit on le traitoit en criminel , s'il enfonçoit il étoit déclaré innocent. Sur ce pied-là il devoit...
Page 342 - Prince à qui elle eft (i étroitement unie > c'eft le foin dont ce Prince contribue luimême à l'envi à tout ce qui eft capable de lui plaire. Tous ces agrémens, tous ces charmes , dont on verra ici la peinture, leur font également dûs, & partent de l'impreffion commune deleurefprit.
Page 303 - ... les fleuves ; toute la face du monde va changer à fon gré.... Non , il fe trompe , & ceux qui le lui promettent fe trompent aufli.
Page 347 - Pendant les 7 ou 8 jours que duroit une Cour pleniere , on n'y étoit pas fi occupé de bonne chère & de fpectacles, qu'on n'y parlât aufli d'affaires.
Page 340 - Montagne triomphe quand il fait de ces fortes de découvertes au fujet des grands hommes de l'Antiquité. Les moindres fragmens nous en deviennent précieux. Un de nos plus fameux Auteurs a témoigné fingulierement cette curiofité , on la voit dans ce qu'il a écrit de...

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