Almanach des muses, Volume 14Claude-Sixte Sautreau de Marsy, Charles-Joseph Mathon de La Cour, Vigée (M., Louis-Jean-Baptiste-Étienne), Marie Justin Gensoul, Jean Lesguillon Chez Delalain, 1778 |
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Expressions et termes fréquents
affez aime ainfi ainſi ALMANACH DES MUSES amans amant amour appas auffi avoit baifers beau belle Bergère bonheur BOURDIC buvons à longs buvons frais c'eft c'eſt ceffe chaffe chanter charmant cieux cœur Comédie confoler Conte Dieu Dieux DOIGNI DORAT douce doux efprit Eglé encens enfans envain Epigramme Epître eſt étoit fage faifant fans fecret féjour fenfible fens fentiment feul fiècle fleurs foible foibleffe foins foit fombre fon fein font fouffrir foupire fous fouvent FRANÇOIS DE NEUFCHATEAU fuccès fuis fuivi gloire goût grace hélas heureux Idylle IN-PROMPTU jeud jeune jour l'ame l'amitié l'Amour l'Auteur l'efprit laiffe lorfque lund Lune Madame Marquis de Villette mort MORVILLIERS Mufe n'eft n'eſt neuf Sœurs paffé pages philofophie plaifir plaifirs plaiſirs pleurs poéfies Poëme portrait préfent preffe printems Properce raiſon rofe ſes ſon talent tems tendre tendreffe Tibulle trifte vend volage Voltaire yeux Zéphirs
Fréquemment cités
Page 82 - Mariez-vous ; j'aime à vivre garçon. /J'aurais pourtant un parti; Dieu m'en garde ! Tout doux, peut-être il vous plaira; chanson. Quinze ans; tant pis.
Page 241 - Que ne peut l'image touchante Du seul âge heureux parmi nous ! Ce jour peut-être où je le chante De mes jours est-il le plus doux ! Heureux enfant ! que je t'envie Ton innocence et ton bonheur ! Ah ! garde bien toute ta vie La paix qui règne dans ton cœur ! Berquin.
Page 206 - Dans ce cirque bruyant , témoin de nos travaux , on a des ennemis , & non pas des rivaux. L'antique Poéfie aujourd'hui détrônée , s'achemine à pas lents de pavots couronnée. Ce n'eft plus , ce n'eft plus cette fille des cieux qui conftruifit l'Olympe, & donna l'être aux Dieux ; qui du chaos informe où dormoit la matière, fit éclore la vie & jaillir la lumière , alluma de...
Page 209 - S'il abrégea tes jours , il les rendit heureux. Objets idolâtrés des Rois de l'harmonie , Arbitres de nos chants , & feul prix du génie , Notre gloire, par vous, acquiert de la valeur; Vous doublez le plaiiîr , vous charmez la douleur; , (* ) M, Colardeau avoit commencé une Épître de 1л Valicie.
Page 257 - Avec l'Hymen et l'Amour, Ont embelli mon féjour, Et m'ont fait aimer la vie. Les glaces de mon cœur ont reflenti leurs feux ; La Parque a renoué ma trame défunie , ' Leur bonheur me rend heureux. Enfin vous renoncez , mon aimable Tibulle , A ce fracas de Rome , au luxe , aux vanités , A tous...
Page 146 - C'est bien assez qu'une vaine imprudence Ait égaré l'univers deux mille ans. Sachons douter. La tardive évidence Veut qu'on la suive et non qu'on la devance ; Et la raison doit marcher à pas lents.
Page 28 - Quelque autre avait-il eu sa foi? Je vois ma bergère qui compte Gravement avec ses dix doigts : Le rouge au visage me monte , Je frissonnais à chaque fois. Ton calcul a de quoi confondre : As-tu formé tant de liens ? Paix ! dit-elle ; avant de répondre , Je m'amuse à compter les tiens.
Page 257 - Je defcendais en paix dans l'Empire des morts ; Lorfque Tibulle & Délie Avec l'Hymen & l'Amour Ont embelli mon féjour, Et m'ont fait aimer la vie. Les glaces de mon cœur ont reflenti leurs feux; La Parque a renoué ma trame défunie; Mon exiftence elt rajeunie , Et leur bonheur me rend heureux.
Page 210 - Sur ces débris, forméi des dépouilles humaines, Oublions nos débats, & dépofons nos haines. Sous des chaînes de fer , au fond de ces caveaux, La Parque inexorable unit tous les rivaux. Vene?.
Page 233 - De qui t'envie ou qui t'encenfe > Je veux honorer ta faveur Par des vers de condoléance ; Je ne crois plus à ton bonheur, En apprenant ta dépendance. L'éclat , le crédit , l'opulence Ne font pas des biens pour le cœur ; Et , n'en déplaife à ta Grandeur , Sont des écueils pour l'innocence. Quant au repos, où tes beaux jours Ont jadis commencé...