Bibliothèque des sciences, et des beaux arts, Volume 42

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P. Gosse Junior, 1774
 

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Page 463 - L'un semble avoir vu les ridicules comme un défaut de bienséance choquant pour la société; l'autre avoir vu les vices comme un défaut de raison fâcheux pour nous-mêmes. Après la lecture du premier, je crains l'opinion publique : après la lecture du second, je crains ma conscience.
Page 468 - Et la bêtise du génie. Du fond des immortels réduits , A cette heure il te dit peut-être : Ma foi , je ne croyais pas être Si grand homme que je le suis. Quoi , là-haut encore on me cite , Moi , très modeste fablier ! Vous venez de m'initier Dans le secret de mon mérite.
Page 471 - Multipliant sous lui mes écarts vagabonds, Sur la cime des rocs, au bord des précipices, Je m'élançais alors et par sauts et par bonds.
Page 478 - ... opter entre le parti de la réparer le lendemain, ou de fe faire Capucin le même jour. Le Jeune homme ne balança point; il commanda le lendemain un nouveau détachement , rencontra les Ennemis , montra la plus grande valeur , & fut depuis, de l'aveu du Maréchal de Catinat, un des meilleurs Officiers qu'ait eu le Roi: Ilejt,ou il fera Marechal de France , âjoutoit le Maréchal, pour éloigner plus fôrement les foupçons.
Page 185 - Belles-Lettres de Berlin} 4 vol. in 8°. avec figures & des cartes; prix 14 liv. rel. A Paris, chez Durand neveu, Libraire, rue Gallande; Marchand, Libraire, rue des Petits Champs; & à Strasbourg, chez Bauer & Comp»..
Page 214 - ... puis m'enorgueillir; Si ma lyre , fidèle aux lois de l'harmonie, Suppléa, dans mes vers, au défaut du génie; Si, moins brillant que pur, plus vrai qu'ingénieux, Jamais d'un faux éclat je n'éblouis les yeux , Aux bois , aux prés , aux champs , je dois ces avantages. C'est là que j'esquissai mes premières images, Et que , par les objets ému profondément , J'unis à mes tableaux le feu du sentiment. J'observai la nature , et fus son interprète; De ses vives couleurs je chargeai ma palette....
Page 97 - ... marché. Ils broient leur blé entre deux pierres , dont la fupérieure fe tourne avec la main. Les filles fè marient de fort bonne heure, à neuf, dix & onze ans dans les plaines, mais dans les montagnes les parens les obligent d'attendre quinze ans.
Page 462 - «xprime différemment. Le pinceau »> de Molière doit être plus énergique » &: plus ferme; celui de la Fontaine , » plus délicat & plus fin. L'un rend les »> grands traits avec une force qui le » montre comme fupérieur aux nuances; » l'autre faifit les nuances avec une fa« gacité qui fuppofe la fcience des grands
Page 478 - La promeffe du Maréchal fut accomplie; le détachement trouva les ennemis. Le jeune homme , étonné par le bruit & le fifflement des balles , tint une conduite fcandaleufe pour l'armée. Tout le monde en parla ; le Maréchal fit tout ce qu'il put pendant la journée, pour paroître pe pas entendre lesdiffirens difcours.
Page 297 - ... à fa femme •• en partant pour l'Efpagne ; mais cette femme * digne de lui, n'eut à lui remettre que la lifte *> des prifonniers qu'elle avoit délivrés, & des •• gens de guerre démontés ou ruinés qu'elle • avoit remis en état de fervir. Du Guefclin •• approuve cet emploi, dût-il...

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