Journal de Henri III. Roy de France & de Pologne, ou, Memoires pour servir a l'histoire de France, Volume 1Chez la veuve de P. Gandouin, 1744 |
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Journal de Henri III, roy de France et de Pologne ou Mémoires pour ..., Volume 1 Pierre de L'Estoile Affichage du livre entier - 1744 |
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Expressions et termes fréquents
ainfi auffi auroit avoient avoit bleffé Bourbon Briffon c'eft C'eſt c'étoit Cardinal Cardinal de Bourbon Cardinal de Lorraine caufe Chancelier Charles Charles IX chofes Comte Confeiller coufin Cour deffein devoit Dieu difant difoit Duc d'Alençon Duc d'Anjou Duc de Guife Duc de Nevers Edit Efprit époufa eſt Etats étoient étoit Evêque faifoit fans fe trouve fecond fecret felon feroit fervir feulement fieur figner fille foit fon frere fous fouvent François fuivant fujet Géneral Gentilhomme gneur Henri III Henry Huguenots Jean jour jufques Juftice l'Amiral l'Edit l'Eglife l'Hiftoire laiffa ledit lefquels Lettres Ligue Lorraine Maifon Majefté Maréchal ment Mignons mil écus mois Monfieur mort mourut n'avoit n'eft paffer Pape Parlement perfonne Pierre Matthieu plufieurs pouvoit préfent Préfident premiere Prince de Condé Princeffe Proteftans quoy refte Reine Religion rent Roy de Navarre Roy Henri Royaume Saint Seigneur Sieur tems Thou tion vouloit ככ
Fréquemment cités
Page 47 - Roy, et qu'elle en craignoit la longueur que le Pape, à cause de sa religion, se feroit tenir : « Non, non, dit-il, ma tante; je vous honore « plus que le Pape , et aime plus ma sœur que je ne le « crains. Je ne suis pas huguenot , mais je ne suis pas « sot aussi. Si M. le Pape fait trop labeste, je prendray « moy-même Margot par la main , et la meneray epouser
Page 437 - Flamens en sa protection , offrans, au nom de leur Reine, contribuer au tiers des frais qu'il conviendroit faire en cette guerre. Le jeudy dernier février, le Roy en grande magnificence , vêtu d'un habit tel que portent les chevaliers de l'ordre anglois...
Page 392 - Dieu, où il le fau« droit porter : c'est sur votre dos et vos épaules , et « vous en étriller très-bien. Il n'ya pas un de vous
Page 254 - Chavigny etBellievre vers la cour, pour la vérification des vingt autres : ce que la cour refusa fort vertueusement , disant qu'elle ne pouvoit ni ne devoit. Ce que le Roy ayant entendu , dit : « Je vois « bien que madame ma cour me veut donner la peine « d'y aller moi-même. J'irai, mais je leur dirai ce qu'ils « ne seront possible guéres contens d'entendre. » De quoy la cour avertie , trouva bon , pour appaiser le Roy, d'en vérifier quelques-uns des moins mauvais. Le lundy i5 septembre,...
Page 392 - Dieu , où il le faudrait porter , c'est sur votre dos et sur vos épaules, et vous en étriller trèsbien; il n'ya pas un de vous qui ne l'ait bien gagné.
Page 272 - Il a vendu sa métairie. Maintenant qu'il en est privé , Est-ce pas raison qu'on en rie ? Le jeudy 29 janvier, fut donné un arrêt notable en la grand'chambre du Palais pour le fait des notaires; par lequel il fut ordonné qu'à peine de nullité et de faux , suivant l'ordonnance de Moulins de 1...
Page 176 - Paris, faire pareilles quêtes de « petits chiens , au grand regret des dames qui les «avoient, se faisoient lire la grammaire et ap« prendre à décliner. » «Le nom de mignon, dit L'Estoile, commença «alors à trotter par la bouche du peuple (1576), à «qui ils étoient fort odieux, tant pour leurs façons «de faire badines et hautaines, que par leurs ac...
Page 389 - L'an présent , au mois de mars , le Roy institua une nouvelle confrerie qu'il fit nommer des penitens, de laquelle lui et ses deux mignons se firent confreres; et y fit entrer plusieurs de sa cour, y conviant les plus apparens de son parlement de Paris, chambre des comptes et autres cours, avec un bon nombre des plus notables bourgeois. Mais peu se trouverent qui voulurent s'assujettir à la regle de cette confrerie , qu'il fit imprimer en un livre, le tiltrant de la congrégation des pénitens...
Page 113 - Lorraine, qui avoit d'aussi grandes parties et grâces de Dieu que la France en ait jamais eu. Mais, s'il en a bien usé ou abusé, le jugement en est à Celui devant le throsne duquel il est comparu, comme nous comparoistrons tous. Le bon arbre, dit Nostre-Seigneur, se congnoist par le fruit.
Page 372 - Paris, 1642- ) avec celui du Roy son maître, duquel il étoit très-fidel serviteur; mais n'en pouvant venir à bout, et le Roy lui en ayant tenu de rudes propos , ce bon vieillard les ayant pris à cœur, la fâcherie avec les ans le mirent au tombeau. Il mourut âgé de soixante-quinze ans, après avoir demeuré marié avec Isabeau de Tuleu (' ), sa femme, quarante-neuf ans et sept ou huit mois, plein d'honneurs et de biens. Il fut enterré le lundy 1 4 , en la chapelle que son pere avoit fait...