L'Enéide

Couverture
Editions L'Harmattan, 2009 - 329 pages
"C'est en août 1972 que j'ai entrepris ce travail de rhapsodie, dans la perspective d'une appropriation franchement avouée, au petit bonheur des jours et des intervalles de lucidité. Je vais de merveille en merveille, et ne manque pas d'en rendre grâce à la poésie, au génie de notre langue et au culte de Rome." Ainsi écrivait Marcel Desportes (1920-2002), à la veille de s'atteler à une traduction que nous avons voulu offrir à la collection "Cardinales", faite pour les écrits de l'Antiquité au XIXe siècle et dans laquelle est paru l'admirable Conte de Goethe, dans une nouvelle traduction de François Labbé. Oeuvre sacrée à Rome, L'Enéide est l'opus magnum de la culture occidentale avec les textes homériques d'une part, la Bible en son entier de l'autre. Marcel Desportes -- qui a laissé une oeuvre de traducteur, de penseur et de prosateur de grande envergure, et qu'Orizons voudrait faire connaître en partie -- voyait en Virgile un "Voyant" et sur tous les plans "un devancier", "notre contemporain" permanent. Le genre humain étant le même, ce qui s'offrait à la spéculation de nos ancêtres nous concerne tout aussi pertinemment au troisième millénaire.

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