Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e et le 19e siècle, Volume 17

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1869
 

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Fréquemment cités

Page 72 - Je me trouvois dans la foule, très-pressée, et je me repro« chois quelquefois cette démarche , pour un homme par qui « j'avois été traitée si inhumainement; mais, entraînée par les « éloges qu'on faisoit de lui , par les cris que l'ivresse arrachoit « à tous les spectateurs , je n'avois plus la force de m'occuper « de moi. Une seule voix , sortie près de moi , me rappela à « mes malheurs en me nommant d'une manière bien inju
Page 190 - L'archevêque de Paris est la cause de tout le trouble par les sacrements qu'il a fait refuser. Après le crime cruel que je viens de commettre contre votre Personne sacrée, l'aveu sincère que je prends la liberté de vous faire me fait espérer la clémence des bontés de Votre Majesté.
Page 274 - XV qu'un soir, en sortant du spectacle , le roi lui dit à Choisy : « Armand , je vous fais cent pistoles de pension. » Le comédien, plus au fait de jouer ses rôles que de la forme dont ces sortes de grâces s'expédiaient, crut que la parole du roi suffisait pour aller toucher au trésor royal. L'année révolue, il s'y présente avec une quittance, pour recevoir sa pension. Connu...
Page 71 - II est venu à Paris, cher oncle (surnom de Richelieu), et je ne puis vous rendre l'ivresse des bons Parisiens. Tout injustes qu'ils sont pour moi, je ne puis m'empêcher de les aimer à cause de leur amour pour le roi. Ils lui ont donné le nom de bien-aimé, et ce titre efface tous leurs torts envers moi.
Page 274 - Surpris de ce refus, 11 va chez le duc d'Aumont, qui était présent quand le roi lui avait accordé cette grâce , et lui raconte ce qui lui arrive. • Vous êtes un faquin, prononce gravement M. le premier gentilhomme « de la chambre. Apprenez que c'est moi seul qui dois vous faire avoir « une pension, et que ce que le roi vousa dit et rien c'est la même chose.
Page 274 - Celui-ci, instruit des usages, va chez son" supérieur, le premier gentilhommede la chambre, lui demander son agrément pour cette pension qui lui est déjà donnée. Ce supérieur fait écrire au ministre, — c'était M. Amelot, — qui répond qu'il va mettre cette demande sous les yeux du roi , pour faire expédier le brevet. Pelletier a donc pour lui le roi , le ministre et le premier gentilhomme; il se croit certain...
Page 25 - Haï du dieu d'amour, cher au dieu des combats , II inonda de sang l'Europe et sa patrie. Cent mille hommes par lui reçurent le trépas , Et pas un n'en reçut la vie.
Page 50 - Depuis le 4 août jusqu'au !2, on reconnut, par des symptômes toujours plus effrayants, que la maladie du roi était dangereuse , et Cassera , médecin de Metz , avouait qu'il ne répondait pas de la vie de ce prince ; mais il ajouta que , si sa maladie était bien conduite, il pourrait guérir, surtout s'il était tranquille. Toutes les portes des appartements du roi furent fermées dès ce moment-là, par ordre du duc de Richelieu , de concert avec la favorite. Le malade ne fut plus servi que...
Page 381 - J'ai, lui dis-je, prétexté des affaires indispensables , et ces affaires sont de venir mettre à vos pieds mon amour et ma liberté. » Les femmes sont presque toutes subjuguées par la vanité ; madame Renaud me remercia mille fois de l'avoir préférée à ces dames ; elle était seulement désolée que je la surprisse en négligé. Je l'assurai qu'elle en était plus belle, et le plaisir parut aussitôt dans ses regards. J'aperçus une lettre commencée ; on voulut me la soustraire ; j 'insistai...
Page 341 - J'ai réfléchi depuis combien le don des larmes était persuasif en amour. Je me sus bon gré de l'a voir provoqué en moi, et j'ai eu grand soin d'en faire usage dans plus d'une occasion. L'habitude contractée, on pleure assez facilement, et il ya des femmes auprès de qui cela fait merveille. J'étais content de moi. Plus amoureux de la duchesse ** que je ne l'avais encore été , j'épiais le moment favorable de la réduire; il semblait toujours s'éloigner de moi, et j'étais bien contrarié....

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