La Mémoire des vaincus

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ALBIN MICHEL, 1 nov. 2012 - 476 pages
Qui est Fred Barthélemy, dont Michel Ragon nous fait une biographie si passionnante ? Qui est Flora, la petite fille de ses amours enfantines, devenue marchand de tableaux célèbre et richissime ? La Mémoire des vaincus mêle personnages réels et personnages inventés en une vaste fresque où l'histoire, le mythe, le romanesque et l'autobiographie se conjuguent.
Dans le cours du roman, communisme, anarchisme, fascisme apparaissent dans leur complexité, dans leurs luttes féroces, par le biais de personnages historiques dont Michel Ragon nous fait d'étonnants portraits ; mais aussi d'hommes et de femmes moins connus, les obscurs, les éternels vaincus par un pouvoir omnipotent, sans cesse attaqué et sans cesse renaissant. Il n'empêche que ces vaincus, qu'ils se nomment Makhno, Durruti ou Lecoin, ne s'avouent jamais battus et qu'à l'heure où le totalitarisme marxiste fait naufrage, leur increvable esprit de liberté ressuscite.

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À propos de l'auteur (2012)

Vendéen d'origine, Michel Ragon arrive à Paris à 23 ans et s'engage en 1948 comme pigiste au journal Arts, pour des articles sur la littérature prolétarienne. Très vite, il rencontre Hartung, Atlan, Schneider et Soulages, puis découvre le mouvement Cobra et la revue Cimaise à laquelle participe bientôt Pierre Restany.

Devenu ce critique d'art au flair redoutable que l'on connaît, Michel Ragon est l'auteur d'une oeuvre considérable. Il a publié entre autres Les Mouchoirs rouges de Cholet (1983, Grand Prix des lectrices de Elle, Goncourt du récit historique), Les ateliers de Soulages (1990), Le Roman de Rabelais (1993, Prix des Maisons de la Presse, Prix Rabelais), la trilogie Enfance vendéenne (1994), Georges et Louise (2000), Un rossignol chantait (2001), Un amour de Jeanne (2003), La ferme d'en haut (2005), Le Prisonnier (2007), Dictionnaire de l'anarchie (2008) et Ils se croyaient illustres et immortels (2011).

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