Les voleurs, physiologie de leurs moeurs et de leur langage: ouvrage qui dévoile les ruses de tous les fripons et destiné à devenir le vade-mecum de tous les honnêtes gens

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Chez l'auteur, 1837 - 397 pages
 

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Fréquemment cités

Page 194 - Les vagabonds ou gens sans aveu sont ceux qui n'ont ni domicile certain, ni moyens de subsistance, et qui n'exercent habituellement ni métier ni profession.
Page 32 - Moyen trèsingénieux, dit Vidocq, qui sert aux prisonniers à correspondre entre eux de toutes les parties du bâtiment dans lequel ils sont enfermés; une corde passée à travers les barreaux de leur fenêtre, et qu'ils font filer suivant le besoin en avant ou en arrière, porte une lettre et rapporte la réponse. » BIL 4
Page 189 - La Sorbonne est la tête qui pense, qui médite ; la Tronche est la tête lorsque le bourreau l'a séparée du tronc. » (Vidocq, 3j.) — « Gare la tronche! prends garde à la tête.
Page 154 - ... forçat libéré, l'officier public du lieu auquel il sera tenu de se présenter, visera sa feuille, et notera la somme qu'il aura remise au forçat libéré pour se rendre à la nouvelle couchée qu'il lui aura indiquée.
Page 21 - La langue argotique semble aujourd'hui être arrivée à son apogée; elle n'est plus seulement celle des tavernes et des mauvais lieux, elle est aussi celle des théâtres ; encore quelques pas et l'entrée des salons lui sera permise, в Ceci était écrit en 1837.
Page 24 - Être couvert de crimes; proverbe argotique des voleurs juifs. Ils disent en hébreu : « Si vous avez du beurre sur la tèto , n'allez pas au soleil : il fond et tache.
Page 12 - Condamné, paraît avoir étudié avec quelque soin le langage bigorne, donnent ce nom à la guillotine, quoiqu'il soit bien plus ancien que la machine inventée par Guillotin, et qu'il ne s'applique qu'à la potence ou à l'échafaud. Celui qui jadis était condamné à passer tous ses jours à la Trappe ou aux Camaldules, ne voyait pas, sans éprouver quelques regrets, se refermer sur lui les portes massives de l'abbaye. La potence était pour les voleurs ce que les abbayes étaient pour les gens...
Page 391 - ... avec du culan (savon), du sang et un peu de grenue (avoine), pour servir aux Malingreux et aux Piètres. < Après, leur enseignent à. aquiger de certaine graisse pour empêcher que les hutins (les chiens) ne leur grondent et ne menent du bruit quand ils passent par les villages.... « Et après, leur apprennent à faire dix mille tours, comme le rapporte le docteur Fourette », etc.
Page 23 - Benac, et le chevalier d'Odrieu ( ou d'Ondrieux), instruits qu'il avait reçu la somme de douze mille francs pour faire les recrues de son régiment, vinrent en armes pendant la nuit, entrèrent dans sa chambre par la fenêtre, et lui en volèrent une partie. Ils auraient volé le tout, si la peur ne les avait fait fuir 2.
Page 20 - Pègre , en effet, est l'association des voleurs qui ont donné à la corporation des preuves de dévouement et de capacité , qui exercent depuis déjà long-temps, qui ont inventé ou pratiqué avec succès un genre quelconque de vol.

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