Bibliographie critique des œuvres de Benjamin Constant: avec documents inédits et fac-similé

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A. Colin, 1909 - 108 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 47 - ... de tous mes efforts ; je veux parler de l'Histoire de la Décadence et « de la Chute de l'Empire romain, par M. Gibbon. Mais comme il ne « faut pas défigurer les chefs-d'œuvre des grands maîtres, je veux, avant « de me livrer à ce travail, consulter le public et savoir si mon style...
Page 35 - Vous aurez ainsi, madame, augmenté d'une éternelle reconnaissance les sentiments d'affection respectueuse avec lesquels j'ai l'honneur d'être votre très humble et très obéissant serviteur, LOUIS DE L'ESTORADE.
Page 46 - ESSAI SUR LES MŒURS DES TEMPS HÉROÏQUES DE LA GRÈCE, TIRÉ DE L'HISTOIRE GRECQUE DE M. GILLIES.
Page 33 - M"" Louise Colet la copie des lettres de Benjamin Constant, me confiant à elle pour en faire l'usage qu'elle jugera le plus convenable à sa mémoire, mais avec la condition que ces lettres ne pourront être ni communiquées ni publiées qu'après moi. Cette preuve de confiance étant toute personnelle, si, contre toute vraisemblance, je survivais à M"" Colet, la copie des lettres de Benjamin Constant me serait rendue et redeviendrait ma propriété.
Page 49 - J'ai quitté l'idée d'un roman en forme. Je suis trop bavard de mon naturel. Tous ces gens qui voulaient parler à ma place m'impatientaient. J'aime à parler moi-même, surtout quand vous m'écoutez. J'ai substitué à ce roman des lettres intitulées Lettres écrites de Patterdale à Paris dans l'été de 1787, adressées à madame de C.
Page 37 - Une singularité de ma vie, c'est d'avoir toujours passé pour l'homme le plus insensible et le plus sec, et d'avoir constamment été gouverné et tourmenté par des sentiments indépendants de tout calcul et même destructifs de tous mes intérêts de position, de gloire ou de fortune.
Page 37 - Non, je n'ai regret ni repentir de ce que j'ai fait; je trouve au contraire que j'ai suivi la ligne que je devais suivre, et lors même que je suis le plus péniblement ému, je...
Page 50 - Plus je vis et plus je vois que tout n'est rien. Il faut savoir souffrir et rire, ne serait-ce que du bout des lèvres. Ce n'est pas du bout des lèvres que je désire (et que je le dis) de me retrouver à Colombier le 2 de janvier.
Page 31 - ... 1. Quelques idées sur l'influence de Frédéric II et de Joseph II sur la » littérature allemande.

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