Barzaz-Breiz: Chants populaires de la Bretagne, recueills et publiés avec une traduction française, des arguments, des notes et les mélodies originale, Volume 2

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Fréquemment cités

Page 263 - Comme la rose quitte la branche du rosier, la jeunesse quitte la vie; « Celles qui mourront avant huit jours, on les couvrira de fleurs nouvelles, « Et du milieu de ces fleurs, elles s'élèveront vers le ciel, comme le passe-voie (2) du calice des roses.
Page 490 - J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs.
Page 155 - Voilà longtemps qu'il est perdu ; on a beau le chercher, on ne le trouve pas. Un gueux de la ville, qui mendiait son pain, est celui qui l'a dénoncé ; Un paysan ne l'eût pas trahi, quand on lui eût offert cinq cents écus. C'était la fête de Notre-Dame des Moissons, jour pour jour ; les dragons étaient en campagne...
Page 449 - Un drap blanc et cinq planches, un sac de paille sous la tète el cinq pieds de terre par-dessus, voilà les seuls biens de ce monde qu'on emporte au tombeau. Nous sommes dans le feu et l'angoisse; feu sur nos têtes, feu sous nos pieds ; feu en haut, feu en bas ; priez pour les âmes...
Page 99 - Qu'on me selle ma haquenée, que je retourne chez moi. — A Coadélan vous n'irez point ; en prison, je ne dis pas : il ya assez de chaînes en mon palais, pour en enchaîner deux ou trois. — Page, mon page...
Page 245 - Les cbouans sont des hommes de bien, ce sont de vrais chrétiens; ils se sont levés pour défendre notre pays et nos prêtres ; s'ils frappent à votre porte, je vous en prie, ouvrezleur ; Dieu de même, mes braves gens, vous ouvrira un jour, Julien 'aux cheveux roux i disait à sa vieille mère, un matin : — Je m'eu vais, moi.
Page 139 - La sainte Vierge vous gardera ! Mes métayers, ne pleurez pas; vous le savez, gens de la campagne, Quand le blé est mûr, on le moissonne ; quand l'âge vient, il faut mourir ! Taisez-vous, bons habitants des campagnes; taisez-vous, chers pauvres de ma paroisse; Comme j'ai pris soin de vous, mes fils prendront soin de vous. Ils vous aimeront comme moi ; ils feront le bien de notre pays. Ne pleurez pas, ô bons chrétiens! nous nous retrouverons bientôt ! — III.
Page 41 - H a eu ses raisons, c'est clair, comme l'assassin a les siennes. — Des assassins ! nous ne le sommes pas, sire, pas plus qu'aucun gentilhomme de Bretagne, Pas plus qu'aucun gentilhomme loyal ; quant aux...
Page 299 - Charmante fleur vraiment ! gentille et comme il faut pour rendre un cœur joyeux! si mon pigeon était une goutte de rosée, il se laisserait tomber sur elle. (Après une pause.) Je vais monter au grenier, peut-être y est-elle entrée, en volant.
Page 157 - Ses habits sont de grosse étoffe, mais dessous il en a de dorés. Si vous voulez me donner trois écus, je vous le ferai trouver. — Nous ne te donnerons pas même trois sous ; des coups de sabre, c'est différent; Nous ne te donnerons pas même trois sous, et tu nous feras trouver Poutcalec.

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