Napoléon et Marie-Louise: souvenirs historiques de M. le baron Méneval, Volume 2

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Page 64 - ... tiré de l'obscurité et protégé l'autre contre la haine de la nation. Le sénat se fonde sur les articles de la constitution pour la renverser ; il ne rougit pas de faire des reproches à l'empereur, sans remarquer que, comme le premier corps de l'État, il a pris part à tous les événements.
Page 395 - Discours sur les vérités et les sentiments qu'il importe le plus d'inculquer aux hommes pour leur bonheur, sujet mis au concours par l'Académie de Lyon.
Page 65 - Il tenait sa dignité de Dieu et de la nation ; eux seuls pouvaient l'en priver ; il l'a toujours considérée comme un fardeau , et lorsqu'il l'accepta , ce fut dans la conviction que lui seul était à même de la porter dignement.
Page 142 - Comme ma fille, tout ce que j'ai est à toi, « même mon sang et ma vie ; comme souveraine, je ne « te connais pas, » elle ne put que baisser la tête et confirmer par son silence la force irrésistible d'un pareil argument.
Page 417 - Le ci-devant duc d'Enghien , prévenu d'avoir porté les armes contre la république, d'avoir été et d'être encore A la solde de l'Angleterre, de faire partie des complots tramés par cette dernière puissance contre la sûreté intérieure et extérieure de la république, sera traduit à une commission militaire, composée de sept membres nommés par le général gouverneur de Paris , et qui se réunira à Vincennes.
Page 256 - Bonaparte détruit le seul titre légal auquel son existence se trouvait attachée. En reparaissant en France, avec des projets de troubles et de bouleversements, il s'est privé lui-même de la protection des lois, et a manifesté, à la face de l'Univers, qu'il ne saurait y avoir ni paix, ni trêve avec lui.
Page 47 - Bouillerie et le trésor. Ne quittez pas mon fils, et rappelez-vous que je préférerais le savoir dans la Seine plutôt que dans les mains des ennemis de la France : le sort d'Astyanax, prisonnier des Grecs, m'a toujours paru le sort le plus malheureux de l'histoire.
Page 64 - Le monde entier sait qu'il n'avait pas besoin de tels artifices. Un signe était un ordre pour le Sénat qui toujours faisait plus qu'on ne désirait de lui. L'Empereur a toujours été accessible aux...
Page 398 - C'est lui qui a préparé la révolution française. -Je croyais, citoyen consul, que ce n'était pas à vous à vous plaindre de la révolution. - Eh bien! répliqua-t-il, l'avenir apprendra s'il n'eût pas mieux valu, pour le repos de la terre, que ni Rousseau ni moi n'eussions jamais existé.
Page 64 - L'empereur ne peut approuver la condition sous laquelle '.il a fait cette démarche ; il ne peut accepter la vie et la liberté de la merci d'un sujet.

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