Lettres sur les spectacles: avec une histoire des ouvrages pour & contre les théatres, Volume 2

Couverture
Boudet, 1777 - 613 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 493 - Oui, Seigneur, la grandeur de mon impiété Ne laisse à ton pouvoir que le choix du supplice. Ton intérêt s'oppose à ma félicité, Et ta clémence même attend que je périsse.
Page 175 - J'ai vu du ténébreux empire Accourir, avec un pétard, Cinquante lutins, pour détruire Un palais de papier brouillard. J'ai vu des dragons fort traitables Montrer les dents sans offenser ; J'ai vu des poignards admirables Tuer les gens sans les blesser. J'ai vu l'amant d'une bergère, Lorsqu'elle dormait dans un bois, Prescrire aux oiseaux de se taire, Et lui, chanter à pleine voix.
Page 4 - Thespis fut le premier qui, barbouillé de lie, Promena par les bourgs cette heureuse folie, Et d'acteurs mal ornés chargeant un tombereau, Amusa les passants d'un spectacle nouveau.
Page 79 - Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. ; De pèlerins , dit-on , une troupe grossière < En public à Paris y monta la première; Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les Saints , la Vierge, et Dieu , par piété.
Page 391 - Qu'on ne saurait trop tôt se laisser enflammer; Qu'on n'a reçu du ciel un cœur que pour aimer; Et tous ces lieux communs de morale lubrique Que Lulli réchauffa des sons de sa musique?
Page 404 - Cette heureufê clarté , fon plus folide appui , Et que l'Etranger même admiroit malgré lui , Cet ordre lumineux, le nombre & la cadence , Semblent abandonner nos Vers , notre Eloquence.
Page 4 - Sophocle enfin, donnant l'essor à son génie, Accrut encor la pompe, augmenta l'harmonie, Intéressa le chœur dans toute l'action, Des vers trop raboteux polit l'expression, Lui donna chez les Grecs cette hauteur divine | Où jamais n'atteignit la faiblesse latine 2. Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré.
Page 67 - Polexandre, etc., j'aurais moins de peine à les mettre entre les mains des jeunes gens, que cette multitude d'histoires amoureuses et de nouvelles galantes qu'on est dans le goût d'écrire depuis trente ou quarante ans . En voulant peindre les hommes au naturel, on y fait des portraits trop charmants de leurs...
Page 391 - L'Epoufe que tu prens , fans tache en fa conduite, -• Aux vertus, m'at-on dit, dans Port-Ro'ïal inftruite ,' Aux Loix de fon devoir règle tous fes defirs. Mais qui peut t'afiurer qu'invincible aux plaifirs, . Chez toi dans une vie ouverte à la licence...

Informations bibliographiques