Barzas- Breiz: Chants populaires de la Bretagne, recueillis et publiés avec une traduction française, des arguments, des notes et les mélodies originales, Volume 1

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Fréquemment cités

Page 229 - Guillaume fit publier son ban de guerre dans les contrées voisines ; il offrit une forte solde et le pillage ,de l'Angleterre à tout homme robuste et de haute taille qui voudrait le servir de la lance, de l'épée ou de l'arbalète. Il en vint une multitude, par toutes les routes, de loin et de près, du nord et du midi. Il en vint du Maine et de l'Anjou, du Poitou...
Page 185 - Si votre fils est le porteur du tribut, c'est en vain que vous l'attendrez. « Quand on est allé peser l'argent, il manquait trois livres sur cent; « Et l'intendant a dit : « Ta tête, vassal, fera le poids. » « Et, tirant son épée, il a coupé la tête de votre fils. « Puis il l'a prise par les cheveux, et il l'a jetée dans la balance. » « Le vieux chef de famille à ces mots pensa s'évanouir ; * Sur le rocher il tomba rudement en cachant son visage avec ses cheveux blancs ; « Et, la...
Page 193 - Mais voilà la ville en rumeur : — Arrête, arrête l'assassin ! Il fuit ! il fuit! portez des torches ; courons vite après lui ! — Portez des torches, vous ferez bien ; la nuit est noire et le chemin glacé ; Mais je crains fort que vous n'usiez vos chaussures à me poursuivre, Vos chaussures de cuir bleu doré ; quant à vos balances, vous ne les userez plus ; Vous n'userez plus vos balances d'or en pesant les pierres des Bretons. — Bataille...
Page 89 - Enterrez mes neuf fils, et je vous promets un cordon de cire qui fera trois fois le tour de vos murs i : Qui fera trois fois le tour de votre église, et trois fois le tour de votre asile.
Page 231 - Une nuit que j'étais couchée , et que je ne dormais pas, j'entendis les filles de Kerlaz chanter la chanson de mon fils; et moi de me lever aussitôt sur mon séant : — Seigneur Dieu ! Silvestik, où es-tu maintenant? % Peut-être es-tu à plus de trois cents lienes d'ici, ou jeté dans la grande mer, en pâture aux poissons.
Page 29 - II est aussi blanc que la neige brillante ; il porte au front des cornes d'argent. « L'eau bouillonne sous lui, au feu du tonnerre de ses naseaux.
Page 29 - Plus fort encore ! Frappe donc ! Plus fort encore ! * Je vois le sang lui monter jusqu'aux genoux, je vois le sang comme une mare ! *• Plus fort encore ! Frappe donc ! Plus fort encore ! Tu te reposeras demain.
Page 239 - Oh! oui, j'ai bien dîné, grâces en soient rendues à Dieu ! avec un morceau de pain sec que j'ai mangé ici. — Dites-moi, jeune fille jolie qui gardez les moutons, dans ce manoir que voilà, pourrai-je être logé?
Page 41 - Il est allé à la ville, ma fille; dans peu il viendra vous voir *. — Ma chère belle-mère, dites-moi, mettrai-je ma robe rouge ou ma robe bleue pour aller à l'église ? — La mode est venue, mon enfant, de porter du noir à l'église. » En franchissant l'échalier du cimetière, elle vit la tombe de son pauvre mari. « — Qui de notre famille est mort, que notre terrain a été fraîchement bêché? — Hélas I ma fille, je ne puis plus vous le cacher, votre pauvre mari est là.
Page 31 - Qui a désiré ta mort, et qui t'a fait mourir depuis longtemps. « Et toi , dis-moi , crapaud , que fais-tu là au coin de sa bouche ? « Moi , je me suis mis ici pour attendre son âme au passage. Elle demeurera en moi tant que je vivrai , en punition du crime qu'il a commis « Contre le barde qui habitait jadis entre Roch-Allaz et Porz-Gwenn.

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