Les Farfadets: ou tous les démons ne sont pas de l'autre monde

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L'auteur (impr. P. Gueffier), 1821 - 463 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 98 - ... hermétiquement. Cette opération terminée, j'entendis à minuit du bruit au bas de la cheminée. J'écoutai avec attention et je reconnus la voix du docteur Pinel, qui, conjointement avec quelqu'un de sa troupe, cherchait à s'introduire dans mon appartement. Mais j'avais tout prévu. J'avais fermé jusqu'à la clef du tuyau. Je me mis à rire aux éclats, et je leur dis : « Eh bien ! entrez, aimable Pinel, avec voire compagnie; que faites-vous donc dans ce petit réduit?
Page 20 - J'étais déterminé à ne pas obéir. Je restai chez moi pour souper, et j'en sortis, aussitôt que mon repas fût...
Page 325 - The Jews say that the sun always shines on Wednesdays, because his birthday was on Wednesday, and he keeps it in this manner every week. In Feyjoo's time, the Spaniards had a proverbial saying, that no Saturday...
Page 19 - ... qu'elle m'appelle auprès de vous, pour être délivré de la cruauté de mes ennemis ; mais si vous me l'inspirez , je devancerai moi-même ce moment fortuné , et je ferai le sacrifice de ma vie pour me mettre auprès de vous. Pour cela, j'ai ici une urne que je remplirai d'huile , avec cinq lampions qui brûleront au - dedans.
Page 98 - Mais j'avais tout prévu. J'avais fermé « jusqu'à la clef du tuyau. Je me mis à rire aux « éclats, et je leur dis : « Eh bien ! entrez, aimable « Pinel, avec votre compagnie ; que faites-vous donc « dans ce petit réduit ! Ne restez pas ainsi à la porte » ! « Je les entendis chuchoter et proférer des injures, « me menacer et dire que les moyens que j'avais « employés ne les empêcheraient pas de s'introduire « dans ma chambre, toutes les fois qu'ils le vou
Page xiii - J'ai ajouté à mon nom de Berbiguier celui de Terre-Neuve du Thym , parce que je ne veux pas qu'on me confonde avec les autres Berbiguier qui ont plaidé contre mon oncle. Je sais que je ne puis "pas prendre cette qualité...
Page 20 - Berbiguicr (2), une heure après-midi, mon corps est saisi, et j'entends une voit qui me dit à l'oreille : » II faut se coucher ce soir. » Avant de répondre, je laissai pendant quatre fois prononcer les mêmes paroles Il n'est pas temps encore, dis-je à la personne invisible Je continue mon chemin, et pendant ce temps, j'entendais souvent à mon oreille se reproduire les mêmes paroles :
Page 325 - Le soleil, qui preside en dimanche, est censé nous procurer un beau jour, plus riant que les autres jours de la semaine ; et voilà aussi pourquoi on se reserve ce jour pour *c livrer aux plaisirs et amusements honnêtes.
Page 258 - Je dois observer (...) avoue-t-il, que je me suis aperçu que les membres de cette odieuse association me travaillaient parfois la tête au point que je suis obligé de convenir en moi-même qu'il ne me reste pas l'ombre d'une idée saine, et que j'oublie tout à coup ce que je suis, ce que je fais, et ce qui m'est arrivé à l'instant qui vient de s'écouler 42 . » Aussi toute l'ambition du persécuté — et toute sa joie — est-elle de devenir persécuteur.
Page xli - ... d'espoir que dans vos prières. Je sais que les démons sont à la veille de me posséder pour me punir de mes crimes. Je vous prie, comme votre mère, de soulager les tourments que j'endure déjà. Sans vous, ma perte me paraît assurée, car je vais mourir dans un instant. Renfermez mon corps dans une peau de cerf, dans une bière de pierre recouverte de plomb que vous lierez par trois tours de chaîne. Si, pendant trois nuits, je reste tranquille, vous m'ensevelirez la quatrième, quoique...

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