Géographie comparée ou analyse de la géographie ancienne et moderne, Volume 1

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Fréquemment cités

Page 148 - Ce port, tout incommode, tout dangereux qu'il étoit, devint, par la feule force de cette fu-. perftition, le plus riche entrepôt de ces contrées. Les pierres précieufes, les perles, l'ambre, l'ivoire, la porcelaine, l'or, l'argent...
Page 157 - Arabes & tout l'Orient , depuis l'ifle d'Ormuz jufqu'à la Chine. Ils n'étoient pas un contre cent-, & ils attaquoient des troupes, qui, fouvent avec des armes égales, difputoient leurs biens & leur vie jufqu'à l'extrémité. Quels hommes devoient donc être alors les Portugais, & quels...
Page 162 - Sofala jufqu'à Melinde , & auquel on donna pour centre l'ifle de Mozambique. Elle n'eft féparée du continent que par un petit canal, & n'a pas deux lieues de tour. Son port , qui eft excellent , & auquel il ne manque qu'un air plus pur , devint un lieu de relâche & un entrepôt pour tous les vaifleaux du vainqueur. C'eft-là qu'ils...
Page 167 - Le traité, qui, en 1661 , termina les divifions des deux puiflances, affura la propriété du Bréfil entier au Portugal, qui s'engagea, de fon côté , à payer aux Provinces-Unies huit millions en argent ou en marchandifes. Ainfi fortit des mains des Hollandois une conquête qui pouvoit devenir la plus riche des colonies Européennes du Nouveau-Monde , & donner à la république une confiftance qu'elle ne pouvoit obtenir de fon propre territoire. Mais il auroit fallu, pour s'y maintenir , que...
Page 151 - CaKcut ,. féduit par leurs intrigues ,. maflacra une cinquantaine de ces navigateurs. Cabrai, pour les venger, brûla tous les vaifleaux Arabes qui étoient dans le port , foudroya la. ville , & de- là fe rendit à Cochin , & enfuite à Cananor. Les rois de ces deux villes lui donnerent des épiceries , lui offrirent de l'or & de l'argent , & lui propoferent de s'allier avec lui contre le Zamorin , dont ils étoient tributaires.
Page 165 - NouveauMonde tous les fcélérats du royaume. Ils en rapportoient des perroquets, des bois de teinture & de marqueterie. On voulut y joindre le gingembre : mais il ne tarda pas à être prohibé , de peur que cette marchandife ne nuifit au commerce qu'on eu faifoit par les grandes Indes.
Page 156 - ... uniques, ce général achevoit de foumettre le Malabar , qui avoit voulu profiter de fon abfence pour recouvrer quelque liberté. Tranquille, après fes nouveaux fuccès, dans le centre de fes conquêtes, il réprima la licence des Portugais -, il rétablit l'ordre dans toutes les colonies -, il affermit la difcipline militaire , & fe montra actif , prévoyant , fage , jufte , humain, défintérefîé.
Page 162 - Elles fourniffoient une partie de( l'or qui fervoit à l'achat des marchandifes de l'Inde. Dans leurs principes, les Portugais devoient chercher à s'emparer de ces richefles & à les ôter à leurs concurrens. Ces marchands Arabes furent aifément fubjugués vers l'an 1508. Sur leurs ruines s'éleva im empire, qui s'étendoit depuis Sofala jufqu'à Melinde , & auquel on donna pour centre lifle de Mozambique.
Page 167 - Il en fera donc de ce prodige fingulier comme de tant d'autres qu'on fuppofe toujours exifter, fans favoir où ils exiftent. Quoi qu'il en foit du phénomene des Amazones, le voyage dOrellana donna moins de lumieres qu'il n'infpira de curiofité. Les guerres civiles qui défoloient le Pérou , ne permirent pas d'abord de la fatisfaire. Les efprits s'étant enfin calmés , Pedro d'Orfua , gentilhomme Navarrois , diftingué par fa fageffe &par fon courage, offrit au Vice-Roi en i1;6o de reprendre cette...
Page 168 - Belem. Pedro Texeira en partit en 1638, avec un grand nombre de canots remplis d'Indiens & de Portugais. Il remonta l'Amazone jufqu'à l'embouchure du Napo, & enfuite le Napo même qui le conduifit aflez près de Quito , où il fe rendit par terre.

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