Bibliothèque des sciences, et des beaux arts, Volume 8

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P. Gosse Junior, 1757
 

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Page 159 - Ouvrage eft la preuve de cette propoliv, tion, mais, je l'avoue, il n'ya pas de „ vérité moins faite pour être comprife. „ La multitude veut que les Négociateurs „ confervent les conquêtes des Armées. „ Toute reftitution la choque, & la va„ nité des Princes eft flattée de voir que „ fous leur règne les frontières de leur E
Page 147 - Alliance eft paflagère, fi je n'oublie rien pour la rendre durable, ma réputation préviendra certainement tous les efprits en ma faveur. Quand mon Allié m'abandonnera , parcequ'il n'eft plus de fon intérêt de m'être attaché, il craindra encore de m'offenfer,& d'autres Etats s'emprefferont à contracter avec moi.
Page 145 - AJJi„ ance entre la France & la Ruflie. Quand ,, cette alliance auroit été conclue , c'eût ,, été fans aucun avantage pour les con„ tradans, car elle étoit contraire à leurs „ intérêts. Ce n'eft que le commerce qui „ peut unir les Cours de Petersbourg & de ,, Verfailles; & le commerce, à moins ,, qu'on ne traite avec un Etat purement „ commerçant, ne l'emporte jamais, & ,, ne doit jamais l'emporter fur l'intérêt de ,, la guerre, de la confervation & de la „ fureté de fes...
Page 181 - Pierre-Ie-grand ordonna pareillement que, fans aucun égard aux familles, on obferveroit le rang félon la charge & les mérites de chaque particulier \. cependant par rapport à la Nobleffe de naiiTance , on divife les princes en trois clafles, félon que leur origine eu plus ou moins illuftre.
Page 156 - Puiflance qui eft recherchée par fes Ennemis, commence à être moins attachée à fes Alliés. Elle fe croit plus importante qu'elle ne l'eft en effet , elle veut avoir une volonté, elle agit avec moins de concert. Les plaintes éclatent • elles de part & d'autre? Voilà le moment favorable pour enlever un Allié à votre Ennemi , fonTiaité particulier deviendra le préliminaire de la paix générale.
Page 280 - Ce„ pendant cette Poftérité , qui s'en fait tant „ accroire, n'a rien de mieux à lire ni à faire, „ que de le fuivre dans fes préceptes. Je ne „ vois rien de plus inftruétif, cela va jufqu'au „ merveilleux dans fes trois premiers Livres.
Page 56 - Cependant elle n'avoit jamais eu pour lui un attachement bien décidé. Mécontente de fes procédés , elle difoit hautement que fon mauvais deftin l'avoit aflbciée à un Moine & non à un Roi ; elle n'eut plus avec lui que des manières féches & dures ; elle lui donna à...
Page 389 - ... les quatre premiers maitres , quoique fous d'autres afpefts ; non le Dieu des armées, mais le Dieu de la paix ; non l'honneur qui détruit, mais celui qui vivifie ; non une patrie toujours teinte de fang, mais couverte de fleurs, de fruits, d'hommes, de travail & d'induftrie ; non un Roi toujours armé des foudres de la guerre, mais un Prince qui aime mieux être le père de fes peuples que d'en fubjuguer d'autres. Si l'efprit de commerce étoit incompatible avec l'efprit guerrier, auroit-on...
Page 430 - Mais rien ne lie ma plume ; & je ne fuis point capable de la proftituer à la flatterie. Je fuis né dans un pays, dont la Liberté eft l'âme , le tréfor & la Loi fondamentale : Je puis être encore , par ma naiffance , l'ami de toutes les Nations.

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