Le Kuzari: apologie de la religion méprisée

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Peeters Publishers, 2006 - 252 pages
Ayant vecu en Espagne chretienne et en Espagne musulmane, en butte aux humiliations de la Croix et du Croissant, temoin de la diffusion parmi les Juifs de la philosophie greco-arabe dont il reconnait et deplore le pouvoir de seduction et les ravages qu'elle provoque, Juda Hallevi, l'un des plus grands poetes de l'Age d'or, achevera vers la fin de sa vie un ouvrage et accomplira une action d'eclat qui lui assureront une place de premier plan dans le judaisme. Defendant dans un livre, devenu classique, sa foi contre la philosophie, le christianisme et l'Islam, il tentera, contrairement a la plupart des penseurs juifs du Moyen Age, de mettre en lumiere la specificite de la religion, qui cesse d'etre pour lui la version populaire allegorisee du systeme de Platon ou d'Aristote, et de fournir une interpretation de l'existence juive sur sa terre ancestrale et dans l'Exil. Ayant egalement compris que ni en Orient ni en Occident il n'existe (pour son peuple) un lieu d'espoir en qui (il) puisse se fier, il s'arrach, non sans dechirement, a l'Espagne, sa terre natale, et bravant tous les dangers, il part pour Sion, qu'il a chantee en des vers emouvant (les Sionides). Mais sa mort en Egypte fait eclore la legende.
 

Table des matières

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LIVRE IV
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LIVRE V
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