Byron et le romantisme français: essai sur la fortune et l'influence de l'oeuvre de Byron en France de 1812 a 1850. ...Librairie Hachette et Cie., 1907 - 560 pages |
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... l'amour . Le cœur livré à lui - même se torture et se ronge ; la pensée s'énerve en rêveries douloureuses ; l'imagination peuple le vide de fan- tômes . L'âme sent plus lourdement le poids de la vie ; elle palpe les blessures qu'elle a ...
... l'amour . Le cœur livré à lui - même se torture et se ronge ; la pensée s'énerve en rêveries douloureuses ; l'imagination peuple le vide de fan- tômes . L'âme sent plus lourdement le poids de la vie ; elle palpe les blessures qu'elle a ...
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essai sur la fortune et l'influence de l'oeuvre de Byron en France de 1812 a 1850. ... Edmond Estève. qui nous a ... amour , mon amour et ma joie , dit Caïn à Adah , tout ce que nous aimons dans nos enfants , ce que nous aimons l'un de l ...
essai sur la fortune et l'influence de l'oeuvre de Byron en France de 1812 a 1850. ... Edmond Estève. qui nous a ... amour , mon amour et ma joie , dit Caïn à Adah , tout ce que nous aimons dans nos enfants , ce que nous aimons l'un de l ...
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... L'amour seul pourrait donner du prix à la vie . Mais l'amour est inséparable de la souffrance , il traîne après lui une fatalité de douleur , de crime et de mort ; ce qu'il a de plus doux , ce sont ses ailes : « Quelque beau , jeune et ...
... L'amour seul pourrait donner du prix à la vie . Mais l'amour est inséparable de la souffrance , il traîne après lui une fatalité de douleur , de crime et de mort ; ce qu'il a de plus doux , ce sont ses ailes : « Quelque beau , jeune et ...
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... amour de la solitude , révolte contre Dieu et dérision des choses humaines , scepticisme et pessimisme universels , et , sur cet amas de ruines , deux autels dressés , l'un à l'amour idéal , l'autre à la nature maternelle , tel est le ...
... amour de la solitude , révolte contre Dieu et dérision des choses humaines , scepticisme et pessimisme universels , et , sur cet amas de ruines , deux autels dressés , l'un à l'amour idéal , l'autre à la nature maternelle , tel est le ...
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... l'a rendu méchant ; ses vertus mêmes ont causé sa perte . Son amour est impérieux , terrible , dévastateur « comme une coulée de lave bouillante » ; il ne sait ni pleurer ni soupirer , il ne sait qu'obtenir ou mourir . Mais sa tendresse ...
... l'a rendu méchant ; ses vertus mêmes ont causé sa perte . Son amour est impérieux , terrible , dévastateur « comme une coulée de lave bouillante » ; il ne sait ni pleurer ni soupirer , il ne sait qu'obtenir ou mourir . Mais sa tendresse ...
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Fréquemment cités
Page 341 - Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux. Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ; En vain il a des mers fouillé la profondeur; L'Océan était vide, et la plage déserte; Pour toute nourriture il apporte son cœur. Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa douleur ; Et regardant couler sa sanglante mamelle.
Page 27 - Les méditations y prennent je ne sais quel caractère grand et sublime, proportionné aux objets qui nous frappent , je ne sais quelle volupté tranquille qui n'a rien d'acre et de sensuel.
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Page 311 - Sitôt que votre souffle a rempli le berger, Les hommes se sont dit: «II nous est étranger;» Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils venaient, hélas! d'y voir plus que mon âme. J'ai vu l'amour s'éteindre et l'amitié tarir; Les vierges se voilaient et craignaient de mourir. M'enveloppant alors de la colonne noire, J'ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire, Et j'ai dit dans mon cœur: «Que vouloir à présent?
Page 321 - Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Page 321 - Gémir, pleurer, prier est également lâche. Fais énergiquement ta longue et lourde tâche, Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler. Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.
Page 320 - Si ton cœur, gémissant du poids de notre vie, Se traîne et se débat comme un aigle blessé, Portant comme le mien, sur son aile asservie, Tout un monde fatal, écrasant et glacé...
Page 28 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi.
Page 249 - On a prétendu que l'auteur de Don Juan appartenait par un côté de son esprit à l'école de l'auteur de Candide. Erreur ! Il ya une étrange différence entre le rire de Byron et le rire de Voltaire : Voltaire n'avait pas souffert. Ce serait ici le moment de dire quelque chose de la vie si tourmentée du noble poète ; mais, dans l'incertitude où nous sommes sur les causes réelles des malheurs domestiques qui avaient aigri son caractère, nous aimons mieux nous taire, de peur que notre plume...
Page 364 - Regarde. Plus de feux, plus de bruit. Tout se tait. La lune tout à l'heure à l'horizon montait Tandis que tu parlais, sa lumière qui tremble Et ta voix...