Barzas-Breiz, chants populaires de la Bretagne, recueillis et publ. avec une tr., des notes et des mélodies par T. de la Villemarqué

Couverture
vicomte Théodore Claude H. Hersart de la Villemarqué
1859
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 85 - Guillaume fit publier son ban de guerre dans les contrées voisines; il offrit une forte solde et le pillage de l'Angleterre à tout homme robuste et de haute taille qui voudrait le servir de la lance , de l'épée ou de l'arbalète 3.
Page lxxi - ... bardes, en présence d'un concours immense, tenaient leurs séances solennelles, et disputaient le prix de la harpe et de la poésie ; où les athlètes entraient en lice et faisaient assaut de courage, d'adresse ou de vitesse, à l'escrime, à la lutte, à la course et à vingt autres exercices semblables dont parlent les anciens auteurs; c'était à ces fêtes que la foule trouvait dans la danse et la musique une diversion passagère aux soucis journaliers de sa misérable existence. Les...
Page 91 - ... son bâton et son chapelet de Sainte-Anne, et quiconque l'approchait était abattu à ses pieds. Et tout percé était son chapeau, et percée sa veste, et une partie de sa chevelure avait été coupée d'un coup de sabre, et le sang coulait de son flanc ouvert, et il ne cessait de frapper, et de plus il chantait. Et je cessai de le voir, et puis je le revis, il s'était retiré à l'écart sous un chêne, et il pleurait amèrement, la tête inclinée, le pauvre M.
Page 15 - Hélas! ma fille, je ne puis plus vous le cacher, votre pauvre mari est là ! — Elle se jeta à deux genoux, et ne se releva plus. Ce fut merveille de voir, la nuit qui suivit le jour où on enterra la dame dans la même tombe que son mari, De voir deux chênes s'élever de leur tombe nouvelle dans les airs ; Et sur leurs branches, deux colombes blanches, si sautillantes et si gaies ! Elles chantèrent là au lever de l'aurore, et prirent leur volée vers lescieux.
Page 187 - Anne, je vous ferai présent d'un cordon de cire qui fera trois fois le tour de vos murs, et trois fois le tour de votre église, et trois fois le tour de votre cimetière, et trois fois le tour de votre terre; arrivé chez moi, je vous offrirai une bannière de velours et de satin blanc, avec un support d'ivoire poli.
Page 205 - Sans s'émouvoir et sans avoir peur, il fit un signe de croix sur son cœur, et les chiens reculèrent tout d'un coup, en hurlant lamentablement, comme s'ils eussent mis le pied dans le feu. Quand Gradlon vit cela, il dit à l'homme de Dieu : — Que voulez-vous que je vous donne, puisque Dieu est avec vous? — Je ne vous demande rien que la grâce de la femme Kéban; son petit enfant n'était pas mort, elle l'avait enfermé tout vivant dans un coffre.
Page 223 - Les vieillards ont dit comment les anges la portèrent, endormie dans leurs bras, par delà la grande mer, et la déposèrent sur le seuil de l'ermitage de son mari. Quand elle se réveilla au seuil de l'ermitage de son mari elle frappa trois coups à la porte : — Je suis votre douce et votre femme, que Dieu a amenée ici. — Et lui de la reconnaître à sa voix, et de se lever bien vite, et de sortir; et, avec de belles paroles sur Diou, il mit sa main dans sa main.
Page 91 - ... flots. — Bonheur à vous, Silvestik, bonheur à vous, et écoutez : j'ai ici une lettre pour vous. — Dans trois ans et un jour j'arriverai heureusement , dans trois ans et un jour je serai près de mon père et de ma mère. Deux ans s'écoulèrent, trois ans s'écoulèrent... — Adieu Silvestik , je ne te verrai plus ! si je trouvais tes pauvres petits os, jetés par la mer au rivage ! oh! je les recueillerais, je les baiserais! Elle n'avait pas fini de parler, qu'un vaisseau de Bretagne...
Page 157 - L'eau entraînera la fleur, et l'oubli la mémoire des trompeurs. Je suis un pauvre jeune clerc; je suis fils de lann Kaour ; j'ai passé trois ans à l'école , mais maintenant je n'y retournerai plus. Dans un peu de temps je m'en irai encore , je m'en irai encore loin du pays; dans un peu de temps je serai mort , et m'en irai en purgatoire.
Page liii - Bretagne, offrent des analogies frappantes, et cela se conçoit; elles sont l'image de la nature dont le type, comme l'a dit M. de Chateaubriand, se trouve gravé au fond des mœurs de tous les peuples. » Entre les ballades de l'Espagne et de l'Italie, de la Servie, de la Scandinavie, des états d'Allemagne, de l'Ecosse et de la Bretagne, il n'ya d'autre différence que celle du caractère particulier , des mœurs et des coutumes des habitans de ces contrées.

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