Magasin pittoresque, Volume 16

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Aux Bureaux d'Abonnement et de Vente, 1848
 

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Page 22 - Mais le tiers ne doit pas craindre de remonter dans les temps passés. Il se reportera à l'année qui a précédé la conquête ; et puisqu'il est aujourd'hui assez fort pour ne pas se laisser conquérir, sa résistance sans doute sera plus efficace. Pourquoi ne renverrait-il pas dans les forêts de la Franconie toutes ces familles qui conservent la folle prétention d'être issues de la race des conquérants et d'avoir succédé à leurs droits ? La nation, alors épurée, pourra se consoler, je...
Page 168 - Septentrion, âgé de douze ans, qui parut deux jours au théâtre d'Antibes, dansa et plut.» Ce pauvre enfant est évidemment un de ces esclaves qu'on élevait pour les louer à grand prix aux entrepreneurs de spectacles, et qui périssaient victimes d'une éducation barbare. Je ne connais rien de plus tragique que cette inscription dans sa brièveté, rien qui fasse mieux sentir la dureté du monde romain... «Parut deux jours au théâtre d'Antibes, dansa et plut».
Page 72 - Il n'ya pas, entre un brahmane et un homme d'une «autre caste, la différence qui existe entre la pierre et l'or, «entre les ténèbres et la lumière. Le brahmane, en effet, « n'est sorti ni de l'éther ni du vent. Il n'a pas fendu la terre « pour paraître au jour comme le feu qui s'échappe du bois
Page 206 - ... n'en avaient ni moins de confiance ni plus de souci; ils se riaient des vents et des flots , qui n'avaient pu leur nuire : « La force de la tempête , chantaient-ils , aide le « bras de nos rameurs, l'ouragan est à notre service, il « nous jette où nous voulions aller3.
Page 146 - Et que m'importe donc, dit l'âne, à qui je sois? Sauvez-vous, et me laissez paître. Notre ennemi, c'est notre maître : Je vous le dis en bon français.
Page 356 - ... a toujours été fort attaché à ce monastère où il avait une fille religieuse et dont il avait épousé les intérêts qu'il a soutenus en toute occasion, souvent même au préjudice des siens et de sa propre tranquillité. Comme il...
Page 135 - C'est à l'influence de l'opinion de ceux que la multitude juge les plus instruits, et à qui elle a coutume de donner sa confiance sur les plus importants objets de la vie, qu'est due la propagation de ces erreurs qui, dans les temps d'ignorance, ont couvert la face du monde.
Page 299 - ... que les anciens exerçaient envers leurs esclaves; de là, cette coutume de l'esclavage répandue autrefois sur toute la terre ; ces cruautés horribles dans les guerres des Grecs et des Romains ; cette inégalité barbare entre les deux sexes, qui règne encore aujourd'hui dans l'Orient; ce mépris de la plus grande partie des hommes, inspiré presque partout aux hommes comme une vertu, poussé dans l'Inde jusqu'à craindre de toucher un homme de basse naissance ; de là, la tyrannie des grands...
Page 121 - La foudre est mon canon, les Destins mes soldats : Je couche d'un revers mille ennemis à bas. D'un souffle je réduis leurs projets en fumée ; Et tu m'oses parler cependant d'une armée...
Page 256 - ... Pour justifier tant de ténacité dans la défense d'une opinion historique, il faut que les témoignages qui l'appuient soient d'une force peu commune. Voyons sur quels documents on la fonde. Le marquis de Worcester publia à Londres, en 1663, un ouvrage intitulé : Century of Inventions , etc.

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