Bibliothèque universelle des dames: Mélanges (t. 1: grammaire françoise, t. 2: traité de l'orthographe, t 3: traité de logique et de rhétorique françoise, etc.). Classe 31789 |
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
Accius Acte affez ainfi amou amoureux ANTIPHILE ANTIPHON ARGYRIPPE ARTOTROGUE Atrée auffi avoit BACCHIS beau beauté belle c'eft c'eſt ceffe Charmides chofe Chrémès Chrifis CLEERETTE cœur Comédie Comique connoître Cratinus CURCULION deffein Dieux Diphile dramatique Efclave efprit ERASTE eſt étoit EUCLION Euripide fage faifir faifoit fang fans fecond femble fentimens fentiment fervir fes Pièces feul fille fituations fœur foible foin foit fon fils fon génie fon père font fouffrir fous fouvent fuis fuivi fujet goût grace Grecs Hécube Hercule imité j'ai jeune jufte Jupiter l'Avare l'efprit laiffe laiſſe LESBONIC Lorfque LYCON maiſon Médée Ménandre ment mœurs Molière n'eft n'eſt Néron NICO NICOBULE paffer paffions Pamphile Parafite paroît perfonnages perfonne Phédria Philofophe PHILOXEN PHILTON Pièce eft PIRGOPOLINICE plaifir Plaute plufieurs Poéfie Poëte Latin préfent prefque puiffe Pyrrhus raifon refte rien SATURION Sénèque ſon Sophocle STAPHILA STASIME STRATOPHANE ſtyle TELAMON Térence Théâtre Tragédie Troade Valet vieillard
Fréquemment cités
Page 319 - Vertueux sans mérite et vicieux sans crime : Qu'on massacre les rois, qu'on brise les autels, C'est la faute des dieux, et non pas des mortels. De toute la vertu sur la terre épandue, Tout le prix à ces dieux, toute la gloire est due. Ils agissent en nous quand nous pensons agir. Alors qu'on délibère, on ne fait qu'obéir; Et notre volonté n'aime, hait, cherche, évite, Que suivant que d'en haut leur bras la précipite.
Page 320 - L'abattement s'explique en des termes moins fiers. Que devant Troie en flamme Hécube désolée Ne vienne pas pousser une plainte ampoulée, Ni sans raison décrire en quel affreux pays Par sept bouches l'Euxin reçoit le Tanaïs'. Tous ces pompeux amas d'expressions frivoles Sont d'un déclamateur amoureux de paroles. Il faut dans la douleur que vous vous abaissiez : Pour me tirer des pleurs il faut que vous pleuriez. Ces grands mots dont alors l'acteur emplit sa bouche Ne partent point d'un cœur...
Page 198 - II n'a manqué à TÉRENCE que d'être moins froid: quelle pureté, quelle exactitude, quelle politesse, quelle élégance, quels caractères! Il n'a manqué à MOLIÈRE que d'éviter le jargon et le barbarisme, et d'écrire...
Page 349 - D'un regard de pitié daigne percer la nue , Et sur ton fils mourant arrête un peu ta vue; Vois, Jupin, que je meurs; mais vois de quelle mort! Et donne du secours ou des pleurs à mon sort. J'ai toujours dû ma vie à ma seule défense, Et je n'ai point encore imploré ta puissance. Quand les têtes de l'Hydre ont fait entre mes bras Cent replis tortueux, je ne te priois pas; Quand j'ai, dans les enfers, affronté la mort même...
Page 192 - C'est sans doute un don plus précieux que celui qui lui manque ; c'est le vrai caractère que nature a gravé sur le front de ceux qu'elle a signés poètes, sculpteurs, peintres et musiciens. Mais ce caractère est de tous les temps, de tous les pays, de tous les âges et de tous les états. Un...
Page 209 - De la bonté d'un cœur délicat et sensible. Mais, pour trancher enfin d'inutiles discours, On emporte le corps : il y vole, j'y cours. Je me mets dans la foule, et le tout pour lui plaire. Je ne soupçoimois rien encor dans cette affaire.
Page 317 - Diane , un bois facré, ou les détours d'un ruifleau qui s'échappe avec un doux murmure au travers d'une campagne délicieufe. Ce font deux ou trois bandes de pourpre , qui jettent un grand éclat , je l'avoue ; mais ce n'eft pas là leur place. Peut-être excellez-vous à peindre un cyprès , c'eft un talent: mais...
Page 237 - Lorfcjue je vois cela, je me dis en moi-même, Comment tant de gens emprefles pour me fervir feul , pour me nourrir feul ! tant de fervantes occupées pour me vêtir...
Page 346 - Tout mon sang enflammé dans mes veines bouillonne : Je succombe , je meurs brûlé d'un feu caché Qu'allume en moi ce voile à mon corps attaché. Ainsi ce que n'ont pu , dans l'horreur de la guerre Centaures ni géans , fiers enfans de la terre ; Ce que tout l'univers n'osa jamais tenter, Une femme le tente et l'ose exécuter!
Page 299 - Dieux , garans de la foi que Jafon m'a donnée , Vous qu'il prit à témoins d'une immortelle ardeur, Quand par un faux ferment il vainquit ma pudeur , Voyez de quel mépris vous traite fon parjure , /) Et m'aidez à venger cette commune injure : e ) Souverains protecteurs des loix de fhyménèe 6-c.