Histoire de la poésie provençale: cours fait à la Faculté des lettres de Paris, Volume 1J. Labitte, 1846 |
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Histoire de la poésie provençale: cours fait à la faculté des ..., Volume 1 Claude Charles Fauriel Affichage du livre entier - 1846 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 406 - Vigeois trouvait si incomplets, comparativement à l'histoire de Turpin , cependant assez courte , ne pouvaient être que des chants du genre de ceux dont j'ai parlé, c'est-à-dire plus courts encore et plus sommaires que la fameuse histoire , probablement aussi faux , mais parfois du moins plus poétiques.
Page 486 - ... de Roland, et charmée de cette défaite des Musulmans, insulte gaiement à leur lâcheté. Ici c'est le romancier qui va parler : « Et quand Matran eut entendu Oriunde, il lui » répondit : que bien mal avait-elle parlé, et que » tout ce qu'elle avait dit, c'était pour l'amour de » Roland , dont elle serait quelque jour justement » punie. Et la reine comprit que Matran ne parlait » ainsi que par jalousie , et lui dit : « Seigneur, » mêlez-vous de votre guerre et laissez-moi faire...
Page 477 - Bien loin de là, ce fut en contraste avec ces relations, et comme pour en être la compensation, que se développa l'amour chevaleresque; et si quelque chose peut aider à concevoir les prétentions exagérées, les raffinements, les subtilités de cet amour, ce sont les motifs intéressés et précaires du mariage féodal. Ce que les femmes étaient exposées à souffrir comme épouses, explique jusqu'à un certain point le culte qu'elles exigeaient et obtenaient comme dames des chevaliers.
Page 202 - Pour l'amour de Dieu , pour le peuple chrétien » et pour notre salut commun, de ce jour en avant, » et autant que Dieu me donnera pouvoir et savoir, » je défendrai le mien frère, et lui serai en aide en » toutes choses, ainsi qu'on doit défendre son frère, » pourvu qu'il agisse de même à mon égard, et je ne » prendrai jamais, avec Lothaire, d'engagement » qui, à mon escient, soit dommageable à ce mien
Page 167 - ... que le latin ait été jamais la langue unique de l'Italie elle-même. Pour ce qui est de la Gaule, le latin n'y fut certainement jamais la langue de tout le monde. Il ya une multitude de faits pour établir que, dans diverses parties du pays, l'usage des anciens idiomes nationaux, et même du grec, se maintint jusqu'aux derniers temps de la domination romaine, et lui survécut.
Page 261 - Chacun de ces ouvrages n'est, en un mot, que la réunion, la fusion en un seul tout régulier et complet, de chants populaires ou nationaux plus anciens, composés isolément , en divers temps et par divers auteurs.
Page 169 - Clermont, sur les bords de l'Allier, se trouvait un collège de druides , qui devint le monastère de Cournon. « Pour apprendre le latin , les Gaulois devaient oublier leurs anciennes langues, et un oubli de ce genre, même avec la ferme volonté d'y réussir, est toujours pour la masse d'un peuple la chose du monde la plus lente et la plus difficile. Les termes , les idiomes nationaux devaient à chaque instant percer dans le latin d'un Celte, d'un Gaulois, d'un Aquitain, qui ne l'avaient point...