Bibliothèque des sciences, et des beaux arts, Volume 40P. Gosse Junior, 1773 |
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Expressions et termes fréquents
abfolument affez Agrigente ainfi aît Allégories Anglois Arts auffi Auteur avoient avoit c'eft c'eſt Catane caufe ceffe chofes coeur conferver confidère confolation connoiffance connoître CROIX DU MAINE deftinées Dieu Differtation diftingue diverfes DOM PERNETY Enfans enfuite eſt étoient étoit Etre Extr Fables fagacité fage fageffe faifant fans doute fauroit fe trouve feconde femble fens fentiment feroit fervir feul fiècle fimple foient foin foit font fource fous fouvent fuccès fuite fuiv fujet fupérieur fur l'Italie fur-tout fyftême goût Hiftoire hommes idées intéreffant jugement fur l'Auteur l'Hiftoire laiffe Lettres loix ment moeurs Molière n'eft n'eſt nature néceffaire NIEUWLAND notice obferve objets Ouvr Ouvrage paffage paffer paffions paroît penfer perfonnes Philofophie phyfionomique plaifir ples plufieurs Poéfie Poëme Poëte poffible pourroit pouvoit préfent propofe puiffe raifon refte Religion RIGOLEY DE JUVIGNY s'eft Sciences Sicile teur Théatre tion ufage vaiffeaux vifage
Fréquemment cités
Page 419 - Il faudra dire, ou que toutes -les idées que nous nous faifons de Dieu font faufles ; qu'il n'ya point de providence; que Dieu ne voit point ce que font les créatures; que s'il le voit, il ne s'en met nullement en peine, ce qui porte des coups mortels à fes attributs moraux , & ruine fon exiftence même.
Page 481 - C'est une terrible tâche que de dire : Ecoutez-moi, je vais louer; écoutez-moi , et vous allez pleurer. Alors précisément on pleure et on admire le moins qu'on peut : et lorsque l'Orateur nous ya forcés , il a fait son métier ; on met sur le compte de son art une partie de la gloire de son héros. Mais celui qui s'entretient familièrement avec moi , me fait bien plus d'impression : il n'a point de mission à remplir; son...
Page 416 - Quelque grande que foit en elle-même la vivacité de ce défir, elle augmente encore à mefure que nous prenons plus de foin de cultiver notre raifon, & que nous faifons plus de progrès dans la connoiflance de la vérité & dans la pratique de la vertu. Ce fentiment devient le principe le plus...
Page 424 - Ci digne de fa fageffe & de fa bonté , toute fa perfection , & pour fournir à l'homme dans tous les cas poflîbles les motifs & les fecours néceffaires, a encore établi une fanction proprement dite des loix naturelles , qui fe manifeftera dans la vie à venir ; & qu'attentif à la conduite des hommes il fe propofe de leur en faire rendre compte , de récompenfer la vertu, & de punir le vice , par une rétribution exactement proportionnée au mérite ou au démérite de chacun. Mettez en oppofition...
Page 420 - ... de fon contraire , & que cet être ne fouffre pas plus qu'il ne choifiroit de fouffrir pour obtenir la félicité unie à fon malheur. Ce n'eft pas enfin faire tort à un être que de le créer fujet à plus de mifere que de bonheur, fi cet être reçoit en même -temps le pouvoir d'éviter la mifere , ou d'en éviter du moins...
Page 423 - J'y conduire, il lui impofa l'obligation rigoureufe de marcher conftamment dans cette route , & de ne jamais perdre de vue le flambeau de la raifon , qui doit toujours éclairer fes pas. Que pour le mieux guider , il a mis en lui tous les fentimens & les principes néceffaires pour lui fervir de regle.
Page 320 - Le pronostic des tumeurs des os varie avec la nature de chacune d'elles et nous n'avons rien à ajouter à ce que nous en avons dit à propos des tumeurs en général.
Page 289 - Pourquoi veut-on que je travaille pour une fociété dont je confens de n'être plus ? que je tienne malgré moi une convention qui s'eft faite fans moi ? La...
Page 423 - Créateur s'eft propofé la perfection & la félicité de fes créatures, & en particulier le bien de l'homme & celui de la fociété. Que pour cet effet , ayant donné à l'homme l'intelligence & la liberté, l'ayant fait capable de connoître -fa deftination , de découvrir & de fuivre la route qui feule peut l'y conduire, il lui impofe l'obligation...
Page 481 - Une imagination active et mobile, comme l'est ordinairement celle des femmes, l'attache successivement à tous les objets ; dès qu'elle s'en occupe, ils prennent un grand pouvoir sur elle. Voyez dans ses Lettres la mort de Turenne : personne ne l'a pleuré de si bonne foi; mais aussi personne ne l'a tant fait pleurer, C'est la plus attendrissante des oraisons...