Nation et lutte de classe

Couverture
10/18, 1977 - 189 pages
" C'est de Grendel (1971) que date la notoriété de John Gardner. Il y reprend l'argument de Beowulf. Le célèbre poème épique narre la geste du héros suédois qui libéra la cour du roi danois Hrothgar des ravages causés par le monstre Grendel et sa mère. L'originalité du roman de Gardner - qu'il a structuré, selon les préceptes formalistes, autour des douze signes du zodiaque et des douze vertus aristotéliciennes - tient à ce que l'histoire y est racontée à la première personne et du point de vue du monstre. Le Grendel de Gardner représente le bestial qui est en nous et que la civilisation opprime et étouffe. Mais c'est aussi un solitaire malheureux, enfermé dans la cage de son aphasie, fasciné par le langage que manient avec une telle dextérité les humains et par la mélodie de leurs chants. S'il tue, c'est par désespoir. "

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