Nahj Al Balagha - La Voie de l'Eloquence

Couverture
nahjalbalagha.fr, 5 févr. 2014
Par la hauteur de son niveau, le caractère global des problèmes quotidiens qu’il traite, cet ouvrage n’est comparable à aucun autre, après le Saint Coran et la Sunnah du Prophète, ni dans la magnifique description des différents aspects et caractéristiques de la vie, description exhaustive par laquelle Alî se distingue seul parmi les compagnons du Prophète au sujet de la création du ciel, de la terre et des anges, ni dans la personnification du jour du Jugement dernier qui fait frissonner le corps et dérouter l’esprit.
A cela s’ajoutent les proverbes et maximes dont se sont nourris des générations de sages et de saints à travers les siècles et particulièrement de nos jours.
Il vous suffit, cher lecteur de savoir que l’auteur des paroles rédigées dans cet ouvrage, est celui qui a vécu sous le toit du Prophète et en a reçu la sagesse, jour après jour.
Ces paroles sont méthodiquement formulées en discours et sermons d’un très haut niveau d'éloquence arabe. Nous avons tenté de les rendre dans un niveau aussi élevé en français. Cependant nous nous abstiendrons d’en faire l’éloge, laissant au lecteur attentif le soin de juger de la valeur de ce grand et précieux ouvrage.
Samih Atef El-Zein

À propos de l'auteur (2014)

Ali est le fils d’Abu Talib, ibn Abdul Muttalib, ibn Hachim, ibn Abd Manaf, ibn Qusay. Sa mère est Fatima, fille de Assad ibn Hachim, ibn Abd Manaf, ibn Qusay.
Il naquit dix ans avant la Mission du Prophète à la Mecque, soit en 598, après J.C. ; il fut le premier enfant à se convertir à l’Islam alors qu’il n’avait pas dépassé l’âge de dix ans : il fut assassiné le 17 Ramadan, en l’an 40 de l’Hégire, soit en 661 après J. C. et fut enterré à Ghuri à l’auguste Najaf en Iraq ; il fut élevé par son cousin germain le Prophète et en devint le gendre par son mariage avec sa fille Fatima ; il eut d’elle Al Hassan et Al Hussein, « maîtres de la jeunesse du Paradis ».
L’Imam fut le benjamin de ses trois frères qui sont : Taleb, Jaafar et Akil. Il fut au premier rang des vaillants combattants dans les premières batailles livrées par les musulmans à Badr, Ohod, Kheibar, Khandak et Hunein.
Une partie des musulmans avaient voulu le choisir comme calife, à la mort du Prophète. Cependant le califat ne lui fut attribué qu’après l’assassinat du troisième calife Uthman ibn Affane en l’an 35 de l’Hégire. Son mandat dura cinq ans.
Il mit fin rapidement à la sédition de Bassrah dans la bataille d’Al Jamal ; il faillit mettre un terme à la sédition de Saffine fomentée par Moawia ibn Abi Soufian n’eussent été les réticences des Khawarej (dissidents) qui rendirent hésitante son armée et contribuèrent à sa dislocation.
Alors qu’Ali s’apprêtait à trancher la situation en sa faveur, il fut assassiné par le maudit dissident Abdul Rahman ibn Muljam dans la mosquée de Coufa, pendant qu’il faisait sa prière.
Ali est considéré comme le fondateur de la première école culturelle de l’Islam d’où sortit un puissant courant intellectuel. Quant à sa foi, sa conduite et son comportement parmi les hommes vous aurez, cher lecteur, largement l’occasion de les connaître de près à travers ses paroles que vous avez entre les mains.

Informations bibliographiques