Bibliotheque universelle des Romans, ouvrage periodique: dans lequel on donne l'analyse raisonnée des Romans anciens & modernes, François, ou traduits dans notre langue; avec des anecdotes & des notices historiques & critiques concernant les auteurs, ou leurs ouvrages; ainsi que les moeurs, les usages du temps, les circonstances particulières & relatives, & les personnages connus, déguises ou, emblêmatiques, Volume 87

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Lacombe, 1786
 

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Page 108 - Ils ne cessent de déclamer contre les gens de la cour qu'ils affectent de mépriser, quoiqu'ils vous étourdissent sans cesse du nom de ceux à qui ils ont l'honneur d'appartenir. Il ne meurt pas un homme titré que la moitié de la robe n'en porte le deuil, c'est un devoir qu'elle remplit au centième degré; mais il est rare qu'un magistrat porte celui de son cousin l'avocat.
Page 125 - Elle ne pense point, et croit sentir; elle a l'esprit et le cœur également froids et stériles. Elle n'est occupée que de petits objets, et ne parle que par lieux communs, qu'elle prend pour des traits neufs. Elle rappelle tout à elle, ou à une minutie dont elle sera frappée. Elle aime à paraître instruite , et se croit nécessaire.
Page 108 - ... de nouvelle date , qui a le plus de morgue & d'arrogance. La Robe fe regarde , avec raifon , audeflus de la Finance , qui l'emporte par l'opulence & le brillant, & qui devient, à fon tour , la fource de la feconde claffe de Robe.
Page 108 - Cour, qu'ils affedent de méprifer, quoiqu'ils vous étourdiflent fans ceiïe du nom de ceux à qui ils ont l'honneur d'appartenir. Il ne meurt pas un homme titré , que la moitié de la Robe n'en porte le deuil ; c'eft un devoir qu'elle remplit au centième degré : mais il eft rare qu'un Magiftrat porte celui de fon coufin l'Avocat. Les follicitations ne les flattent pas tous également; les fots y font extrêmement fenfibles ; les meilleurs Juges & les plus fenfés s'en trouvent importunés ;...
Page 1 - Ouvrage périodique , dans lequel on donne l'analyfe raifonnée des Romans anciens & modernes ,- François-, ou traduits dans notre langue \ avec des Anecdotes & des Notices hiftoriques & critiques concernant les Auteurs ou leurs Ouvrages -, ainfi que les mœurs > les ufages du temps } les circonftances particu, . AV R IL.
Page 103 - Il n'y avoit rien qu'elle ne préférât à l'ennui d'être chez elle & au chagrin de fe coucher. Trop vive pour s'aflujettir à une partie de jeu , elle la commençoit & la quittoit à moitié ; mais elle aimoit la table , & elle y étoit charmante. Ce fut à un fouper que...
Page 81 - ... fecrets les plus cachés de la nature, & lui apprendre quels lieux récèlent le" talifman fi défiré & fi digne de l'être. „ Vous êtes donc , répliqua le roi de Tafgi , ce fameux Abraharad que mes fujets m'ont tant vanté comme un prodige de favoir, comme un phifofophe univerfel qui connoît les propriétés de toutes les plantes, & de tous les minéraux de la terre ? ,, O prince ! dit Abraharad , ces connoiffances font les moindres: ce ne font que les fimples élémens de la fcience de...
Page 105 - La douceur de lè^trs mœurs annonce la pureté de leur ame & le calme de leur confcience : Elles ont pour elles-mêmes autant de...
Page 157 - Je sais ce que je te dois, et ce devoir sera rempli. Oui, ma vie sera une mort réelle, et j'aurai un tombeau comme toi. Les murs d'une maison sainte recevront un être qui ne fit jamais d'autre mal que de ne pas t'avoir avoué son amour.
Page 1 - Imprimeur-Libraire de l'Académie Françoife rue Chriftine , pour la Province. Approbation & Privilège du Roi, \t • V,.

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