Revue nationale et étrangère politique, scientifique et littéraire, Volume 16

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Charpentier, 1864
 

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Page 530 - O little hands! that, weak or strong, Have still to serve or rule so long, Have still so long to give or ask; I, who so much with book and pen Have toiled among my fellow-men, Am weary, thinking of your task.
Page 85 - La religion catholique, apostolique et romaine sera librement exercée en France. Son culte sera public, en se conformant aux règlements de police que le gouvernement jugera nécessaires pour la tranquillité publique.
Page 327 - A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse, Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
Page 326 - Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre A côté des fourmis les populations ; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Page 326 - J'abandonnais au vent mes cheveux tout entiers, Je suivais dans les cieux ma route accoutumée, Sur l'axe harmonieux des divins balanciers, Après vous, traversant l'espace où tout s'élance, J'irai seule et sereine, en un chaste silence Je fendrai l'air du front et de mes seins altiers.
Page 331 - Dans le caveau des miens plongeant mes pas nocturnes, J'ai compté mes aïeux, suivant leur vieille loi. J'ouvris leurs parchemins, je fouillai dans leurs urnes Empreintes sur le flanc des sceaux de chaque Roi. A peine une étincelle a relui dans leur cendre. C'est en vain que d'eux tous le sang m'a fait descendre; Si j'écris leur histoire, ils descendront de moi.
Page 503 - Nous tenons pour évidentes par elles-mêmes les vérités suivantes : Tous les hommes sont créés égaux; ils sont doués par leur Créateur de certains droits inaliénables; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur.
Page 327 - Vivez, froide Nature, et revivez sans cesse Sous nos pieds, sur nos fronts, puisque c'est votre loi; Vivez, et dédaignez, si vous êtes déesse, L'homme, humble passager, qui dut vous être un Roi; Plus que tout votre règne et que ses splendeurs vaines J'aime la majesté des souffrances humaines8 : Vous ne recevrez pas un cri d'amour de moi.
Page 505 - Eux aussi ont été sourds à la voix de la justice et de la parenté. Nous devons donc nous...
Page 326 - Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs. Je n'entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine Je sens passer sur moi la comédie humaine Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs.

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