La lignée des poètes français au XIX siècleClarendon Press, 1902 - 71 pages |
À l'intérieur du livre
Page 3
... yeux du Ciel qui la contemple , Elle marche vers Dieu comme une épouse au temple , Son beau front est serein et pur comme un beau lis , Et d'un voile d'azur il soulève les plis ; Ses cheveux , partagés comme des gerbes blondes , Dans ...
... yeux du Ciel qui la contemple , Elle marche vers Dieu comme une épouse au temple , Son beau front est serein et pur comme un beau lis , Et d'un voile d'azur il soulève les plis ; Ses cheveux , partagés comme des gerbes blondes , Dans ...
Page 10
... yeux , qui charme et qui soupire , Près du lac frissonnant chante encor son Elvire ; Les deux Deschamps , brisant la maille et les réseaux , S'élancent dans l'air libre ainsi que des oiseaux ; Sainte - Beuve revoit ses maux et nous les ...
... yeux , qui charme et qui soupire , Près du lac frissonnant chante encor son Elvire ; Les deux Deschamps , brisant la maille et les réseaux , S'élancent dans l'air libre ainsi que des oiseaux ; Sainte - Beuve revoit ses maux et nous les ...
Page 14
... yeux , Brillant à travers leurs larmes . Là , tout n'est qu'ordre et beauté , Luxe , calme et volupté . * * * Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux * Dont l'humeur est vagabonde ; C'est pour assouvir Ton moindre désir Qu'ils viennent ...
... yeux , Brillant à travers leurs larmes . Là , tout n'est qu'ordre et beauté , Luxe , calme et volupté . * * * Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux * Dont l'humeur est vagabonde ; C'est pour assouvir Ton moindre désir Qu'ils viennent ...
Page 18
... yeux Dans la concavité du crâne spacieux , S'engouffrent dans la bouche ouverte et violette , Et de ce corps vivant font un roide squelette , Planté sur l'Himavat comme un Dieu sur l'autel , Et qui fut Valmiki , le poète immortel , Dont ...
... yeux Dans la concavité du crâne spacieux , S'engouffrent dans la bouche ouverte et violette , Et de ce corps vivant font un roide squelette , Planté sur l'Himavat comme un Dieu sur l'autel , Et qui fut Valmiki , le poète immortel , Dont ...
Page 28
... studieux ; O , suprême Clairon plein de strideurs étranges , Silences traversés des Mondes et des Anges : – O , l'oméga , rayon violet de ses Yeux ! - ARTHUR RAIMBAUD ÉTERNITÉ . LLE est retrouvée , ELL Quoi 28 ARTHUR RAIMBAUD.
... studieux ; O , suprême Clairon plein de strideurs étranges , Silences traversés des Mondes et des Anges : – O , l'oméga , rayon violet de ses Yeux ! - ARTHUR RAIMBAUD ÉTERNITÉ . LLE est retrouvée , ELL Quoi 28 ARTHUR RAIMBAUD.
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Expressions et termes fréquents
adorables ALFRED DE VIGNY âmes tremblantes amour ARTHUR RAIMBAUD assonances baiser brise C'ÉTAIT UN SOIR chanson chante CHARLES BAUDELAIRE charmant Chute d'un Ange ciel clarté cœur pleure conte couleur Cygne d'amour d'or Dieu ait pitié douceur doux écho éclat ÉDOUARD DUJARDIN Eloa Fée des eaux fleur nommée asphodèle flot front Gautier gaz pleure Gustave Kahn Henri de Régnier jeune JOSÉ-MARIA DE HÉRÉDIA Jules Laforgue l'âme l'assonance l'e muet l'écho l'hémistiche L'Invitation au Voyage l'ombre l'oreille Lamartine LECONTE DE LISLE lourd lyre MARCELINE DESBORDES-VALMORE Marie Krysinska Moréas mort noirs nuit orgues les belles pâle Parnasse parnassienne passe PAUL VERLAINE pensée poésie poète poétique pressentiment Rayons jaunes rêve Rime assagie rime féminine rime riche romantique rose roseaux rythme Sainte-Beuve Sent seul à t'aimer siècle sœur soir de féeries soleil STÉPHANE MALLARMÉ sublime suggestion syntaxe t'aimer en silence THÉODORE DE BANVILLE vague verger de Mai Victor Hugo Vielé-Griffin Voilà voyelles yeux
Fréquemment cités
Page 21 - Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui Magnifique mais qui sans espoir se délivre Pour n'avoir pas chanté la région où vivre Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui.
Page 14 - Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes.
Page 21 - Son siècle épouvanté de n'avoir pas connu Que la mort triomphait dans cette voix étrange ! Eux, comme un vil sursaut d'hydre oyant jadis l'ange Donner un sens plus pur aux mots de la tribu Proclamèrent très haut le sortilège bu Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange. Du sol et de la nue hostiles, ô grief ! Si notre idée avec ne sculpte un bas-relief Dont la tombe de Poe éblouissante s'orne, Calme bloc ici-bas chu d'un désastre obscur, Que ce granit du moins montre à jamais...
Page 28 - E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes...
Page 23 - De la musique encore et toujours! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours. Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym . . . Et tout le reste est littérature.
Page 23 - Car nous voulons la Nuance encor, Pas la Couleur, rien que la nuance ! Oh! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor!
Page 17 - J'aime la majesté des souffrances humaines: Vous ne recevrez pas un cri d'amour de moi. Mais toi, ne veux-tu pas, voyageuse indolente, Rêver sur mon épaule, en y posant ton front ? Viens du paisible seuil de la maison roulante Voir ceux qui sont passés et ceux qui passeront. Tous les tableaux humains qu'un Esprit pur m'apporte S'animeront pour toi quand devant notre porte Les grands pays muets longuement s'étendront.
Page 6 - D'effacer notre trace et d'oublier nos noms. ' Eh bien ! oubliez-nous, maison, jardin, ombrages ! Herbe, use notre seuil ! ronce, cache nos pas ! Chantez, oiseaux ! ruisseaux, coulez ! croissez, feuillages ! Ceux que vous oubliez ne vous oublieront pas.
Page 26 - Un couchant des Cosmogonies ! Ah ! que la Vie est quotidienne.... Et, du plus vrai qu'on se souvienne, Comme on fut piètre et sans génie.... On voudrait s'avouer des choses, Dont on s'étonnerait en route, Qui feraient une fois pour toutes ! Qu'on s'entendrait à travers poses. On voudrait saigner le Silence, Secouer l'exil des causeries; Et non ! ces dames sont aigries Par des questions de préséance.
Page 15 - Le vrai Dieu, le Dieu fort est le Dieu des idées. Sur nos fronts où le germe est jeté par le sort, Répandons le savoir en fécondes ondées ; Puis, recueillant le fruit tel que de l'âme il sort, Tout empreint du parfum des saintes solitudes, Jetons...