La vie et passion de ... sainct Didier, martir et évesque de Lengres, publ. par J. Carnandet

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Page iii - Il s'est conservé en certaines contrées à part, surtout en Bretagne et vers les Pyrénées, d'anciennes traditions poétiques, des récits superstitieux, des chants même en langue du pays, altérés sans doute , mais évidemment transmis. Il ne sera pas indifférent d'examiner et de noter ces restes du passé avant que la civilisation moderne et l'usage de la langue générale les aient fait disparaître.
Page xiv - France, qui comprent en brief la plupart de sa vie et sa passion ». Voici les deux premières strophes de l'oraison adressée à Saint Bernard : Vers toi je vien, par humble affection, Interpeller ton bénigne adjutoire Pour acquérir gloire et salvacion Après le cours de ce bas territoire. Le lieu de ta nativité A esté Fontaines, chasteau moult insigne ; Tes parents ont eu charité, Purité Et de dévotion le signe, Contemnons, par œuvre divine, Le convive De mondaine prospérité ; Prenons...
Page 279 - C'est bien raison qu'il y tresbuche. Par inspiracion secrète, Procédant de grâce diffuse, Marrien, personne discrette. En qui est charité infuse, Rendra totalement confuse Cette caterve maleurée, Car qui ma saincte loy refuse Ne peult avoir longue durée. Pansa. MARRIEN, Président d'Arles. Honorius, l'Empereur, m'a comis En ce quartier pour en estre la garde, Les gouverneurs sont ostés & démis Car les honneurs à moy seul sont permis Pour triumpher & mener avant-garde, Si est raison qu'autour...
Page 434 - Préserve de la mort seconde Les dévotz qui te font honneur, Et s'il ya nul errabonde, Fay que toute grâce y habonde Pour complaire au doulx Créateur, Tu es tousiours notre Pasteur, Toy qui es & qui as esté Martir de grant auctorité!
Page ii - Mais c'est surtout dans les mystères de la religion, et, pour ainsi dire, dans la divine crèche, que nous voyons naître le drame si pur, si saint d'abord , et qui , malgré ses aberrations , s'est souvent souvenu de son origine.
Page 435 - Devant la châsse pure & monde, Préserve de la mort seconde! Pour nous bouter en quelque erreur, Garder nous peulx de cest horreur, Toy qui est tousiours réputé, Martir de grant auctorité! LE QUART BOURGEOYS. Martir de grant auctorité, Maintiens soubz ta protection Ta noble confraternité Qui est fondée en charité, En amour & dilection, Tous ceulx qui ont affliction D'y laisser des biens de ce monde, Préserve de la mort seconde!
Page i - Avant , bien avant les confréries de la Passion , avant ces pieuses associations laïques ou mi-partie de laïques , d'autres associations avaient accompli une œuvre de même nature. Un autre système avait fourni sa course et satisfait les imaginations populaires , toujours avides des plaisirs scéniques et des émotions du drame.
Page 66 - N'ay-je pas tousiours oy dire Que labeur noblesse maintient. DIDIER. Soit en royaulme ou en empire, Labeur tous les estaz soustient. LE CHARRUYER. Par labourer riche on devient. DIDIER. Labeur n'est pas chose meschante. LE CHARRUYER. Chascun en vit. DIDIER. Mais tout en vient. LE CHARRUYER. Vive labeur ! DIDIER. Vive qui plante ! LE CHARRUYER. N'esse pas chose bien plaisante Que d'estre aux champs avec ses beufz, On crye, on huyt, on rit, on chante, Et puis on repose entre deux. DIDIER. Il est tout...
Page 3 - Etles borgeoys jeunes et vieulx. Vées là Didier au labourage, Qui tient la cherrue à deux mains ; Vées là ung haultain personnage, . Nommé l'empereur des Romains; Croscus & le Roy des Alains Ont illec leurs gens amassez ; Je n'en diray ne plus ne mains ; Le demeurant se monstre assez. Or, pensons de bien procéder, Comme notre cueur le désire, Ce que nous veuille concéder Dieu qui...
Page 422 - ... l'oppresse. Si la fièvre qui fort le presse Ne cesse aucunement son cours, Je croy qu'il mourra de foiblesse Se Dieu ne luy donne secours. Mon filz, quant tu me souloye rire, J'en estoye toute refecte, Maintenant, je pleure & souspire, Regardant ta face pallette. O pouvre nez, pouvre bouchette, Pouvre manton tout blesme & noir, Pouvre genoul, pouvre jambette, C'est grant pitié que de vous voir. En toute lyesse, Nourrir te debvoye, Car pour ma viellesse Je te réservoye, Tousiours contendoye...

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