Traité de l'équilibre et du mouvement des fluides: Pour servir de suite au Traité de cynamique

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David, 1744 - 458 pages
 

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Page vii - Si on connoiflbit la figure & la difpofition mutuelle des particules qui compofent les Fluides , il ne faudroit point d'autres Principes que ceux de la Méchanique ordinaire , pour déterminer les Loix de leur équilibre & de leur mouvement. Car c'eft toujours un Problême déterminé , que de trouver l'a&ion mutuelle de plufieurs Corps qui font unis entr'eux , & dont on connoît la figure & l'arrangement refpe&if.
Page vi - La mécanique des corps solides n'étant appuyée que sur des principes métaphysiques et indépendans de l'expérience , on peut déterminer exactement ceux de ces principes qui doivent servir de fondement aux autres. La théorie des fluides , au contraire, doit nécessairement avoir pour base l'expérience , dont nous ne recevons même que des lumières fort bornées.
Page xvii - J'avais déjà essayé de le démontrer en peu de mots à la fin de mon Traité de Dynamique; mais on en trouvera ici une preuve plus étendue et plus détaillée.
Page iv - C'est par le secours de la géométrie qu'on parvient à déterminer exactement la quantité d'un effet compliqué et dépendant d'un autre effet mieux connu; cette science nous est, par conséquent, presque toujours nécessaire dans la comparaison et l'analyse des faits que l'expérience nous découvre. Il faut avouer néanmoins que les différents sujets de physique ne sont pas également susceptibles de l'application...
Page xxiv - ... est le seul guide qui nous reste : nous ne pouvons nous appuyer que sur des inductions déduites d'un grand nombre de faits. Voilà le plan que nous devons suivre dans l'examen d'une machine aussi composée que le corps humain. Il n'appartient qu'à des physiciens oisifs de s'imaginer qu'à force d'algèbre et d'hypothèses, ils viendront à bout d'en dévoiler les ressorts, et de réduire en calcul l'art de guérir les hommes (tome 14, p.
Page xvii - ... diminue ou augmente en un instant d'une quantité finie. Tel est , entre autres , le problème où il s'agit de trouver la vitesse d'un fluide sortant d'un vase qu'on entretient toujours plein à la même hauteur, en supposant que la petite lame de fluide qu'on ajoute à chaque instant à...
Page 103 - Fluide qui s'écoule dans un rems donné : cela feroit en effet fort facile fi les particules du Fluide- fortoient du vafe fuivant des dire&ions parallèles. Mais M. Newton a obfervé que ces particules ont des directions convergentes , & que la veine de Fluide qui fort va en diminuant de grofleur jufqu'à une certaine diftance de l'ouverture , diftance qui eft d'autant plus grande , que l'ouverture elle-même eft plus grande. Dé-là il s'enfuit que pour trouver la quantité de Fluide qui fort à...
Page 40 - Mais il eft difficile de déterminer d'où provient cette adhérence. On peut faire fur cela trois hypothefes. i °. En regardant les particules du Fluide comme parfaitement polies , on peut fuppofer que leur adhérence mutuelle provient d'une force adive , appliquée à tous les points de la furface extérieure du Fluide , ôc dont la prêtfion fe diftribue également aux autres points fuivant la propriété des Fluides.
Page 372 - Problême on devroit avoir égard à la vitefle refpeftive du vent par rapport au moulin , au lieu qu'on regarde d'ordinaire la vitefle du vent comme infinie ; & il a fait voir qu'en ayant égard à la vitefle du moulin ôc la regardant comme donnée , le Problême eft beaucoup plus compliqué , que dans l'hypothefe où on le réfout ordinairement.

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