Dictionnaire universel des synonymes de la langue française, contenant les synonymes de Girard, Volume 1Didier, 1850 |
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Dictionnaire universel des synonymes de la langue française ..., Volume 1 François Pierre G. Guizot,Guizot (M., François) Affichage du livre entier - 1850 |
Expressions et termes fréquents
acte action assez besoin caractère cause change chose cœur commun conduite considération contraire corps cours d'être défaut dernier désigne destin détermine différence dire discours distinction distingue doit donne effet également employé esprit état exprime facile façon faible femme figuré fondée font force forme fortune général genre gens goût grec guère homme idée indique jugement l'abbé l'action l'âme l'autre l'égard l'esprit l'état l'homme l'idée l'objet l'un l'usage laisse langue latin lieu lorsqu'il manière marque ment mettre monde mots moyens n'en nature naturel nécessaire objet ordinairement ouvrage parler particulier passe passion peine pensée personnes peuple peuvent place plutôt porte pouvoir premier prend présent propre puissance qu'à qu'un qualités quelquefois raison rapport regarde règle rend rendre rien s'en s'il second semble sens sentiment serait sert seul signifie simple sorte souvent sujet suppose synonymes termes tient tion tomber traits trouve valeur vérité vertu veut vient vrai
Fréquemment cités
Page 345 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 260 - L'insolent en eût perdu la vie ; Mais mon âge a trompé ma généreuse envie; Et ce fer que mon bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour venger et punir. Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage ; Meurs ou tue. Au surplus, pour ne te point flatter, Je te donne à combattre un homme à redouter; Je l'ai vu, tout couvert de sang et de poussière, Porter partout l'effroi dans une armée entière.
Page 175 - Toujours au plus grand nombre on doit s'accommoder, Et jamais il ne faut se faire regarder. L'un et l'autre excès choque; et tout homme bien sage Doit faire des habits ainsi que du langage, N'y rien trop affecter, et, sans empressement, Suivre ce que l'usage y fait de changement.
Page 402 - La finesse dans les ouvrages d'esprit, comme dans la conversation, consiste dans l'art de ne pas exprimer directement sa pensée, mais de la laisser aisément apercevoir; c'est une énigme dont les gens d'esprit devinent tout d'un coup le mot.
Page 202 - La considération vient de l'effet que nos qualités personnelles font sur les autres : si ce sont des qualités grandes et élevées, elles excitent l'admiration; si ce sont des qualités aimables et liantes, elles font naître le sentiment de l'amitié. L'on jouit mieux de la considération que de la réputation; l'une est plus près de nous, et l'autre s'en éloigne ; quoique plus grande, celle-ci se fait moins sentir, et se convertit rarement en une possession réelle. Nous obtenons la considération...
Page 275 - Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile, Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant, L'esprit rassasié le rejette à l'instant.
Page xxii - S'il y avait des synonymes parfaits, il y aurait deux langues dans une même langue. Quand on a trouvé le signe exact d'une idée, on n'en cherche pas un autre. Les mots anciens et les mots nouveaux d'une langue sont synonymes : maints est synonyme de plusieurs; mais le premier n'est plus en usage : c'est la grande ressemblance de signification qui est cause que l'usage n'a conservé que l'un de ces termes, et qu'il a rejeté l'autre comme inutile. L'usage, ce tyran des langues, y opère souvent...
Page 392 - Pompée : les dieux sont propices à César. L'occasion nous est favorable, et le destin propice. • Dans tous les cas, les personnes et les choses nous sont favorables ou contraires : dans les tribulations, les dangers, les cas majeurs, Dieu, le ciel, la fortune, le sort,- le pouvoir, sont propices, ou ennemis, ou funestes. Les Latins opposaient invidiosus, malveillant, à favorable ; Cicéron, pro Clœlio, Tacite, Mœurs des Germains, opposent aux dieux propices les dieux irrités.
Page 449 - L'habile homme est celui qui cache ses passions, qui entend ses intérêts, qui y sacrifie beaucoup de choses , qui a su acquérir, du bien ou en conserver.
Page 468 - L'honnéte homme a les vertus essemielles , cette probité qui , dans un ressort bien plus étendu que celui des lois, nous défend de faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu'on nous fît...