Oeuvres complètes de François Arago, Volume 16

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Gide et J. Baudry, 1857
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 110 - Dans nos ports, les plus grandes marées suivent d'un jour et demi la nouvelle et la pleine lune. Ainsi, l'on aura l'époque où elles arrivent, en ajoutant un jour et demi à la date des syzygies. — On voit, par ce tableau, que pendant l'année...
Page 72 - Du reste, si, vu la petitesse du quart de cercle dont on se servait et les discordances des mesures partielles, on peut à peine conclure de ce travail que la montagne avait exercé une action sensible sur le fil à plomb, à plus forte raison n'est-il pas permis de compter sur l'évaluation numérique de l'effet. En 1773, Maskeline a répété les mêmes expériences au pied des monts Shéhalhiens, en Ecosse, et de la déviation qu'il constata, il chercha à déduire le rapport de la masse de la...
Page 418 - L" ; entre le foyer et l'oculaire de la lunette L se trouve en K une glace transparente inclinée de 45 degrés sur l'axe et pouvant recevoir la lumière émanée d'une lampe V et rendue convergente en K par la lunette L'. Un faisceau de rayons partant de V arrive ainsi converger en K , d'où émane par réflexion un nouveau faisceau formant à la sortie de la lunette L...
Page 9 - Newton s'empressa, comme nous l'avons dit, de l'examiner par le calcul ; et il trouva qu'il était fondé : c'est-à-dire, qu'une force attractive émanée d'un centre, et agissant réciproquement au carré des distances, fait nécessairement décrire au corps qu'elle sollicite, une ellipse, ou en général une section conique dont le centre occupe un des foyers ; et...
Page 321 - Kepler voulut en chercher la cause, d'abord dans l'interposition d'une materia cometica, puis dans un nuage noir que des émanations fuligineuses, sorties du corps même du Soleil, auraient contribué à former. Chladni et Schnurrer attribuaient au passage de masses météoriques devant le disque du Soleil , les phénomènes analogues des années 1090 et 1203, qui durèrent moins longtemps , le premier pendant trois heures, le second pendant six heures seulement.
Page 13 - C'est là une vue nouvelle, clairement exposée, que bientôt Kepler soumet pour la première fois au calcul. Mais l'illustre auteur des lois des mouvements planétaires ne peut que donner une appréciation inexacte de la gravitation réciproque de la Terre et de la Lune, suivant le rapport de leurs masses. En effet, comme le remarque Delambre, «par une distraction, ou plutôt par une...
Page 77 - ... 148). Un tel reproche ne saurait guère ôter de mérite à l'une des plus belles entreprises des sciences. Non-seulement on a mesuré exactement un grand arc du méridien terrestre, mais on a trouvé le rapport entre la mesure adoptée et la longueur du pendule battant la seconde , dans le vide et au niveau moyen de la mer, dans différentes latitudes, de telle sorte que, quand même des tremblements de terre , des cataclysmes épouvantables viendraient à bouleverser notre planète et à détruire...
Page 321 - M. de Humboldt rappelle avec raison « qu'un phénomène de ce genre, qui ne peut s'expliquer ni par des brouillards, ni par des cendres volcaniques, eut lieu en 1547, vers l'époque de la fatale bataille de Mûlhberg, et dura trois jours.
Page 109 - Les marées des syzygies ne sont pas toutes également fortes, parce que les marées partielles qui concourent à leur production varient avec les déclinaisons du Soleil et de la Lune, et les distances de ces astres à la Terre : elles sont d'autant plus considérables que la Lune et le Soleil sont plus rapprochés de la Terre et du plan de l'équateur.

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