Les cahiers de 1789 et les classes ouvrières

Couverture
M. Rivière et cie, 1910 - 276 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 92 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes. » Nous regardons comme un des premiers devoirs de notre justice et comme un des actes les plus dignes de notre bienfaisance d'affranchir nos sujets de toutes les atteintes portées à ce droit inaliénable de l'humanité...
Page 70 - ... lettres de naturalité, d'embrasser et d'exercer dans tout notre royaume, et notamment dans notre bonne ville de Paris, telle espèce de commerce et telle profession d'arts et métiers que bon leur semblera, même d'en réunir plusieurs ; à l'effet de...
Page 43 - « Au moment où la Patrie ouvre son sein à ses enfants, pourquoi faut-il que cent cinquante mille individus utiles à leurs concitoyens soient repoussés de leurs bras? Pourquoi nous oublier, nous pauvres artisans, sans lesquels nos frères éprouveraient les besoins que nos corps infatigables satisfont ou préviennent chaque jour? Ne sommesnous donc pas des hommes, des Français, des citoyens?
Page 73 - Le roi s'est fait rendre compte de l'établissement des différentes communautés d'arts et métiers, et des jurandes; SM en a mûrement examiné les avantages et les inconvénients, et elle a reconnu que ces sortes de corporations, en favorisant un certain nombre de particuliers privilégiés, étaient nuisibles à la plus grande partie de ses sujets. Elle a pris la résolution de les supprimer, de rétablir tout dans l'ordre naturel, et de laisser à chacun la liberté de faire valoir tous les...
Page 49 - ... pas s'étendre jusqu'au point de circonscrire l'imagination et le génie d'un homme industrieux , et encore moins jusqu'à résister à la succession des modes et à la diversité des goûts...
Page 79 - ... espèce que le commerce luimême doit désirer pour sa propre conservation. Chaque fabricant, chaque artiste, chaque ouvrier se regardera comme un être isolé, dépendant de lui seul, et libre de donner dans tous les écarts d'une imagination souvent déréglée ; toute subordination sera détruite , il n'y aura plus ni poids ni mesure ; la soif du gain animera tous les ateliers ; et comme l'honnêteté n'est pas toujours la voie la plus sûre pour arriver à la fortune, le public entier...
Page 153 - Parties contractantes nommeront des commissaires pour travailler à de nouveaux arrangements de commerce entre les deux nations sur le fondement de la réciprocité et de la convenance mutuelle...
Page 153 - ... existé depuis près d'un siècle entre les deux nations, procurât de part et d'autre les avantages les plus solides aux productions et à l'industrie nationales, et détruisît la contrebande qui est aussi nuisible au revenu public qu'au commerce légitime, qui, seul, mérite d'être protégé.
Page 215 - S'il diminuequelqaes branches d'industrie, il épure les mœurs, il rend à ses sujets le goût des choses solides, et acquiert la gloire inestimable d'avoir substitué au règne des modes et des frivolités l'empire de la raison et de la justice.
Page 69 - ... et de moyens de subsistance; à l'égard des habitants des villes en général, l'asservissement à des privilèges exclusifs dont l'effet est absolument analogue à celui d'un monopole effectif : monopole dont ceux qui l'exercent contre le public, en travaillant et vendant, sont eux-mêmes...

Informations bibliographiques