Manuel pratique et abrégé de la typographie française

Couverture
Lejeune fils, 1826 - 236 pages
 

Pages sélectionnées

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 9 - ... qui sont employés pour l'impression du texte des divers ouvrages , il y en a d'autres , qui ne sont en usage que pour les titres et pour les affiches. Ce sont : 1. Le petit-parangon ; 2. Le gros-parangon ; 3. Le petit-canon ; 4- Le gros-canon. Il ya en outre des caractères particuliers pour les (6) Les espaces sont de petites lames de même force de corps que les caractères , de deux lignes moins hautes que la lettre, et de plusieurs degrés d'épaisseur; elles servent à séparer les mots...
Page 155 - sa composition de sable : il la foule , et lorsqu'elle est détachée de la pièce dont on vouloit prendre l'empreinte, c'est un moule dans lequel on peut couler du métal. Le procédé contenu dans le troisième chapitre est différent des deux qui viennent d'être exposés. Délayez de la sanguine dans de l'eau, et en mettez, avec un pinceau, une couche légère sur la pièce de bois dont vous voulez tirer une matrice. L'effet de cet appareil est de préserver le bois d'être endommagé par la...
Page 53 - ... division, soit qu'elle commence par une voyelle ou par une consonne, est également bonne, si elle est étymologique. Non, cela n'est pas, je pense l'avoir suffisamment démontré. Le même auteur prétend encore qu'un compositeur doit éviter avec soin les divisions qui peuvent produire une espèce de contresens : « Par exemple, dans secrètement, il ne convient pas de diviser à secrè-, car il est évident que \'è est nécessaire pour la syllabe te, qui suit immédiatement, et en dépend...
Page 156 - Le spath dout il est ici question , est un de » lin, l'humecter avec une dissolution de » sel ammoniac , et le presser dans une » forme. On y couche la pièce gravée et » on l'enfonce à force. On la retire; on » laisse sécher la masse de spath , et l'on » coule dessus du métal fondu. On agite » doucement la forme afin que le métal » pénètre dans tous les traits; et l'empreinte » que donne le métal , quand il est refroidi , » n'a besoin que de quelques légères...
Page 52 - ... à cette considération dans la division des mots par syllabes? D'ailleurs, partager vient de pars, qui fait au génitif partis, où le t appartient évidemment à la seconde syllabe. Pour herboriser, la prétention est encore plus singulière, puisque herbor n'existe pas en latin. M. Brun prétend que toute division, soit qu'elle commence par une voyelle ou par une consonne, est également bonne, si elle est étymologique. Non, cela n'est pas, je pense l'avoir suffisamment démontré. Le même...
Page 156 - sel ammoniac , et le presser dans une » forme. On y couche la pièce gravée et » on l'enfonce à force. On la retire; on » laisse sécher la masse de spath , et l'on » coule dessus du métal fondu. On agite » doucement la forme afin que le métal » pénètre dans tous les traits; et l'empreinte » que donne le métal , quand il est refroidi , » n'a besoin que de quelques légères re» touches qui se font au burin.
Page 164 - Mayence , en i45o , sur des planches de bois fixes. Ces planches étant sujettes à se déjeter , cet homme industrieux , aidé de Fust , qu'il s'associa à cet effet , imagina de les clicher en métal ; mais il fallait autant...
Page 30 - Le prote ne saurait avoir des connaissances trop étendues dans les lettres, les sciences et les arts, car il est souvent consulté par les auteurs et quelquefois même devient leur arbitre.
Page 53 - ... pense l'avoir suffisamment démontré. Le même auteur prétend encore qu'un compositeur doit éviter avec soin les divisions qui peuvent produire une espèce de contresens : « Par exemple, dans secrètement, il ne convient pas de diviser à secrè-, car il est évident que \'è est nécessaire pour la syllabe te, qui suit immédiatement, et en dépend en quelque façon ; il est donc mieux de diviser à secrète-. » Jamais personne ne s'est conformé à cette règle, que rien ne justifie, qui...
Page 155 - ... Délayez de la sanguine dans de l'eau , et en mettez, avec un pinceau , une couche légère sur la pièce de bois dont vous voulez tirer une matrice. L'effet de cet appareil est de préserver le bois d'être endommagé par la chaleur qu'il éprouvera. Faites une petite caisse de papier que vous frotterez de sanguine ; tenez-la un tant soit peu plus large que votre pièce , versez-y du plomb en fusion, prenez votre pièce à deux mains, et enfoncez-la bien également dans le plomb ' qui ne doit...

Informations bibliographiques