Revue des deux mondes, Numéro 3

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1837
 

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Page 290 - D'où souvent les monts et les plaines Vont dirigeant mes pas aux campagnes prochaines, Sous de triples cintres d'ormeaux. Les chars, les royales merveilles, Des gardes les nocturnes veilles, Tout a fui...
Page 282 - On glisse avec lui sur un sable assez fin, peigné d'hier, le long d'une double palissade de verdure, dans de douces ornières toutes tracées. M. de Chateaubriand a mieux rendu notre idée que nous ne pourrions faire, quand il dit : « Son chef-d'œuvre est la traduction des Géorgiques. C'est comme si on lisait Racine traduit dans la langue de Louis XV. On a des tableaux de Raphaël merveilleusement copiés par Mignard. » J'ajouterai qu'un grand paysage du Poussin, copié par Watteau, serait encore...
Page 653 - Il n'ya pas un point, pas une maille du tissu qui ne soit solide, exactement serrée; c'est la lecture la plus nourrie, la plus utile, la plus agréable même, aussi bien que la plus intense. Le style de Marie-Joseph Chénier, dans son Tableau de la Littérature, égalé ici pour la netteté et l'élégance, est surpassé pour la nouveauté et la plénitude du sens. Je ne sais que la manière de M. Daunou , dans son Éloge de Boileau , qui me paraisse se pouvoir comparer avec convenance et.
Page 289 - Et tous ces grands objets ont ennobli ses chants. Ira-t-il, descendu de ces hauteurs sublimes, De vingt noms roturiers déshonorer ses rimes, Et, pour nous renonçant au musc du parfumeur, Des choux qui l'ont nourri lui préférer l'odeur? Papillon en rabat, coiffé d'une auréole, Dont le manteau plissé voltige au gré d'Éole, C'est assez qu'il effleure en ses légers propos Les bosquets et la rose, et Vénus et Paphos.
Page 281 - Delille, je sens tout le mérite de la difficulté si heureusement surmontée, et je pense qu'on ne pouvait faire plus d'honneur à Virgile et à la nation. Le poème des Saisons et la traduction des Géorgiques me paraissent les deux meilleurs poèmes qui aient honoré la France après l'Art poétique.
Page 324 - Gilbert, le petit tabouret de ma loge, que je viens de faire monter autrement ; il me sert maintenant pour m'asseoir là ; on vient de me l'apporter tout à l'heure, et je vais vous faire un peu de musique, pour que vous en ayez l'étrenne. » Elle préludait doucement par de vagues mélodies, et Gilbert reconnut bientôt son air favori, Le Désir, de Beethoven. S'oubliant peu à peu, Emmeline répandit dans son exécution l'expression la plus passionnée, pressant le mouvement à faire battre le...
Page 53 - J'avais passé ma journée tout seul, « et je n'étais sorti que pour aller voirMme deKrûdner. L'ex« cellente femme ! elle ne sait pas tout, mais elle voit qu'une « peine affreuse me consume , elle m'a gardé trois heures « pour me consoler : elle me disait de prier pour ceux qui me « faisaient souffrir, d'offrir mes souffrances en expiation pour « eux , s'ils en avaient besoin.
Page 50 - Kriidiii1 r n'a fait autre chose qu'entrevoir à sa manière et proclamer de bonne heure, du sein de l'orage politique, cette plaie du néant de la foi , de l'indifférence et de la misère moderne, qu'avec plus ou moins d'autorité, de génie, d'illusion et de hasard, ont sondée, adoucie, aigrie, déplorée et tourmentée tour à tour, ceux qui , en des sens divers, tendent au même but de la grande régénération du monde, Saint-Martin, de Maistre, Saint-Simon, Ballanche, Fourrier et La Mennais....
Page 652 - Vinet est un des maîtres les plus éclairés de la diction, parce que, si j'osais exprimer toute ma. pensée, je dirais qu'après M. Daunou pour l'ancienne école, après M. Villemain pour l'école plus récente, il est, à mon jugement, de tous les écrivains français celui qui a le plus analysé les modèles, décomposé et dénombré la langue, recherché ses limites et son centre, noté ses variables et véritables acceptions. Et combien il est ingénieux et vif à...
Page 725 - Ceux qui ont suivi, comme notre poète, le cours très pittoresque du beau fleuve qu'il a célébré, seront frappés de la fidélité de ses descriptions. La vallée où coule la Moselle est surtout remarquable par une richesse de verdure vraiment extraordinaire. L'œil la retrouve partout, soit qu'il s' arrête au sommet des collines , soit qu'il s'abaisse au bord des eaux.

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