Etudes de la nature, Volume 2

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De l'Imprimerie de Crapelet, 1804
 

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Fréquemment cités

Page 48 - ... déserts, lesquels, quoique nous les appelions sauvages, possèdent pourtant les vraies vertus et les propriétés dans leur force et leur entière vigueur, que bien souvent nous corrompons par nos artifices, et altérons beaucoup lorsque nous les plantons dans nos jardins...
Page 168 - Quelquefois les vents alizés du nordest ou du sud-est , qui y soufflent constamment , cardent les nuages comme si c'étaient des flocons de soie; puis ils les chassent à l'occident, en les croisant les uns sur les autres comme les mailles d'un panier à jour. Ils jettent , sur les côtés de ce réseau, les nuages qu'ils n'ont pas employés...
Page 473 - Le lierre , ami des monumens et des tombeaux } le lierre , dont on couronnait jadis les grands poètes qui donnent l'immortalité , couvre quelquefois de son feuillage les troncs des plus grands arbres.' Il est une des fortes preuves des compensations végétales de la nature ; car je ne me rappelle pas en avoir jamais vu sur les troncs 'des pins, des sapins, ou des arbres dont le feuillage dure toute l'année. Il ne revêt que ceux que l'hiver dépouille. Symbole d'une amitié généreuse , il ne...
Page 168 - Quand le soleil vient à descendre derrière ce magnifique réseau , on voit passer par toutes ses losanges une multitude de rayons lumineux qui y font un tel effet, que les deux côtés de chaque losange qui en sont éclairés, paraissent relevés d'un filet d'or, et les deux autres qui devraient être dans l'ombre, sont teints d'un superbe nacarat.
Page 175 - ... une blessure ; il semble que cet oiseau dédié à l'Amour porte la livrée de son maître , et qu'il a servi de but à ses flèches. Ce qu'il ya de plus merveilleux , c'est que ces riches teintes coralines...
Page 410 - Les graines des plus grands arbres de montagne ne sont pas moins volatiles. Celle de l'érable a deux ailerons membraneux , semblables aux ailes d'une mouche. Celle de l'orme est enchâssée au milieu d'une foliole ovale. Celles du cyprès sont presque imperceptibles. Celles du cèdre sont terminées par de larges et minces feuillets qui forment un cône par leur agrégation.
Page 339 - ... sur les corps les plus blancs, et au midi, des taches blanches sur des corps fort noirs. Elle a noirci le bout de la queue des hermines de Sibérie , afin que ces petits animaux tout blancs, marchant sur la neige où ils laissent à peine des traces de leurs...
Page 248 - Mais on ne voit rien qui leur soit comparable dans le plumage de ceux qui habitent la pleine mer, quoiqu'ils soient encore plus exposés aux influences du soleil.
Page 143 - Ainsi la science nous a menés par des routes séduisantes à un terme aussi effrayant. Elle traîne à la suite de ses recherches ambitieuses , cette malédiction ancienne prononcée contre le premier homme qui osa manger du fruit de son arbre (i): « Voilà l'homme devenu comme l'un de nous , sachant » le bien et le mal ; empêchons qu'il ne vive éter» nellement » . Que de troubles littéraires, politiques (i) Genèse, chap.
Page 200 - Je crois que ces goûts me sont communs avec plusieurs autres personnes , et qu'à juger du caractere des hommes par les couleurs de leurs habits , il y en a beaucoup plus de sérieux que de gais. Il me semble aussi que la nature ( car il faut toujours revenir à elle pour s'assurer de la vérité ) , fait décliner la plupart de ses beautés physiques vers la mélancolie.

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