Notice sur Guy Joli. Mémoires de Guy JoliÉ. Ledoux, 1820 |
Expressions et termes fréquents
affaires altesse royale amis arrêté arriva assemblées assez aurait avaient avis ayant bourgeois bruit cardi cardinal de Retz cardinal Mazarin cardinal Sachetti carrosse Caumartin cheval Chigi choses coadjuteur compagnie comte de Montresor conférence conseil cour déclaration délibération demeura députés dessein dinal donner duc d'Orléans duc de Beaufort duc de Brissac duc de Retz duchesse envoya faisait fallait frondeurs fût gardes gens grands-vicaires heures Joli jours l'abbé Charrier l'affaire Laigues laissa lettre de cachet liberté long-temps Machecoul madame de Chevreuse madame de Longueville maison majesté maréchal Meilleraye ment messieurs monde n'avait n'était négociations Noirmoutier obligé occasion officiers ordre Palais-Royal pape parlement passer pendant personne peuple porter pouvait premier président prendre prétexte prevôt des marchands prier prince de Conti princesse Palatine prison quoiqu'il rait reine résolution retirer retour rien Rome s'était secret serait Servien sieur de Broussel sieur de Chavigni sieur de Lionne sorte tion trouver Vincennes voulait voulu
Fréquemment cités
Page 328 - Le lieu étoitfort incommode, et on y enfoncoit jusqu'à mi-jambe dans l'eau et dans les terres glaises. Pour remédier à cela, on descendit quelques chaises de paille, sur lesquelles le cardinal et Joly furent obligés de passer près de neuf heures de temps fort désagréablement, en attendant le retour du maître de la maison, qui ne revint qu'après dix heures du soir, pour exhorter le cardinal à prendre encore un peu de patience : disant que le duc de Brissac n'avoit encore...
Page 196 - Cette résolution , quoique fort secrète , ne laissa pas de pénétrer aux oreilles du bailli de Valencey qui , ayant ordre de révoquer la nomination en cas de besoin, envoya aussitôt demander audience le dimanche au soir pour le lundi matin. L'audience lui ayant été accordée sans aucune difficulté, il crut qu'il n'y avoit encore rien à craindre. Cependant le Pape, qui se...
Page 205 - ... du Roi. Le sieur Amelot, premier président de la cour des aides, prit même la liberté de dire en face à M. le prince qu'il s'étonnoit fort qu'après avoir triomphé si glorieusement des ennemis de l'Etat, il eût voulu se liguer avec eux contre Sa Majesté, et que non content de cela il vînt encore en triompher devant la compagnie. La députation générale, qui se...
Page 94 - M. le garde des sceaux, le maré« chai de Villeroy et le sieur Le Tellier , pour leur « déclarer que je n'irois plus au conseil ni au Palais« Royal, tant que le cardinal y seroit. Voilà, mes« sieurs, un compte exact de ma conduite, dans « laquelle je ne crois pas qu'on puisse remarquer « aucun intérêt particulier. Tout le monde sait « comme j'en ai usé jusqu'ici , quel respect j'ai « toujours eu pour la Reine : je ne m'en éloigne...
Page 22 - Mais ils furent arrêtés par le maréchal deLaMeilleraye, qui, étant sur le Pont-Neuf à la tête des gardes , s'avança à cheval jusque dans la rue Saint-Louis pour arrêter le désordre : cependant il fut obligé de se retirer avec assez de peine et de danger , un horloger de cette rue ayant pensé le tuer des fenêtres de sa chambre avec son fusil , qui heureusement ne prit pas feu. Ce tumulte obligea aussi le lieutenant civil , le lieutenant criminel et les autres magistrats de police d'aller...
Page 291 - ... fermeté. Enfin cette action lui fit un très-grand tort dans la suite des affaires. Le père de Gondy fut celui de tous qui en fut le plus touché, ayant répondu à ceux qui lui annoncèrent cette nouvelle comme devant lui être agréable, à cause de la liberté du cardinal son fils, qu'il aurait...
Page 368 - ... découvrir les auteurs , n'y ayant que le nom du cardinal à qui on donne sa voix qui se présente d'abord. Ceux qui sont autorisés pour ouvrir ces billets sont obligés d'en demeurer là, jusqu'à ce que l'élection soit faite : car alors il est permis de les déplier entièrement, et par là on découvre bien des mystères , et des infidélités. » Il est bon aussi de savoir la différence entre le scrutin et l'accessit , qui sont deux actes séparés, mais qui n'en font proprement qu'un....
Page 397 - ... voyant la signature du cardinal de Retz ; et l'affaire ayant été mise en délibération, ils convinrent tacitement à la pluralité des voix qu'il falloit obéir, quoique personne n'osât s'en expliquer nettement, à la réserve de M. Stuart d'Aubigny, parent du roi d'Angleterre, et qui prenoit en toute occasion le parti du cardinal de Retz avec beaucoup de vigueur et de fermeté , appuyant sa conduite par de bonnes raisons. Le doyen avec quelques partisans de la cour voulurent s'y opposer,...
Page 295 - ... l'autre environ de soixante pas. Ainsi le maréchal ne négligeoit rien pour s'assurer de sa personne , dont il avoit répondu à la cour : mais il faut avouer aussi qu'à cela près il lui faisoit tout le bon traitement qu'il pouvoit désirer. Outre la bonne chère, qui étoit parfaite, il avoit soin de faire venir au château toutes les meilleures compagnies d'hommes et de femmes de la ville et de la province. Il lui donnoit souvent la comédie; il donnoit à jouer tous les jours, et jouoit...