Applications de la zootechnie

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Librairie Agricole de la maison rustique, 1867
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 198 - L'âne est donc un âne , et ce n'est point un cheval dégénéré, un cheval à queue nue ; il n'est ni étranger, ni intrus , ni bâtard ; il a , comme tous les autres animaux , sa famille, son espèce et son rang ; son sang est pur ; et quoique sa noblesse soit moins illustre, elle est tout aussi bonne, tout aussi ancienne que celle du cheval.
Page 198 - Les hommes mépriseraient-ils, jusque dans les animaux, ceux qui les servent trop bien et à trop peu de frais? On donne au cheval de l'éducation ; on le soigne, on l'instruit, on l'exerce; tandis que l'âne, abandonné à la grossièreté du dernier des valets, ou à la malice des enfants, bien loin d'acquérir, ne peut que perdre par son éducation; et s'il...
Page 199 - Il est de son naturel aussi humble, aussi patient, aussi tranquille, que le cheval est fier, ardent, impétueux; il souffre avec constance, et peut-être avec courage, les châtimens et les coups; il est sobre, et sur la quantité, et sur la qualité de la nourriture; il se contente des herbes les plus dures et les plus désagréables, que le cheval et les autres animaux lui lais-?
Page 200 - ... l'eau ; il craint même de se mouiller les pieds, et se détourne pour éviter la boue ; aussi at-il la jambe plus sèche et plus nette que le cheval ; il est susceptible d'éducation, et l'on en a vu d'assez bien dressés pour faire curiosité de spectacle. Dans la première jeunesse il est gai et même assez joli, il a de la légèreté et de la gentillesse ; mais il la perd bientôt, soit par l'âge, soit par les mauvais traitements, et il devient lent, indocile et têtu.
Page 198 - ... en effet par la manière dont on le traite: il est le jouet, le plastron, le bardeau des rustres qui le conduisent le bâton à la main, qui le frappent, le surchargent, l'excèdent sans précautions, sans ménagement.
Page 199 - Il est fort délicat sur l'eau; il ne veut boire que de la plus claire, et aux ruisseaux qui lui sont connus. Il boit aussi sobrement qu'il mange, et n'enfonce point du tout son nez dans l'eau, par la peur que lui fait, diton, l'ombre de ses oreilles. Comme l'on ne prend pas la peine de l'étriller, il se roule souvent sur le gazon, sur les chardons, sur la fougère ; et, sans se soucier beaucoup de ce qu'on lui fait porter, il se couche pour se rouler toutes les fois qu'il le peut, et semble...
Page 200 - ... lui ; car il ne se vautre pas comme le cheval dans la fange et dans l'eau ; il craint même de se mouiller les pieds, et se détourne pour éviter la boue : aussi at-il la jambe plus sèche et plus nette que le cheval, ïl est susceptible d'éducation, et l'on en a vu d'assez bien dressés pour faire curiosité de spectacle.
Page 199 - ... point de cheval ; il est le second au lieu d'être le premier, et par cela seul il semble n'être plus rien : c'est la comparaison qui le dégrade : on le regarde, on le juge, non pas en lui-même, mais relativement au cheval ; on oublie qu'il est...
Page 199 - ... et les coups ; il est sobre, et sur la quantité, et sur la qualité de la nourriture ; il se contente des herbes les plus dures et les plus désagréables, que le cheval et les autres animaux lui laissent et dédaignent...
Page 199 - ... tranquille, que le cheval est fier, ardent, impétueux; il souffre avec constance , et peut-être avec courage, les châtiments et les coups; il est sobre, et sur la quantité et sur la qualité de la nourriture ; il se contente des herbes les plus dures...

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